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Capitale de l' Oignon, Roscoff célèbre sa Grande Fête Annuelle. WIKIPEDIA nous aide : Roscoff est une commune française du Léon, dans le département du Finistère, en Bretagne. Ancien havre de corsaires d'où partirent les Johnnies vendre leurs oignons rosés, Roscoff, homologué « petite cité de caractère », est une petite ville balnéaire qui a conservé son patrimoine architectural des XVIe et XVIIe siècles, doublée d'un important port de ferries, desservi par Irish Ferries (en) et Brittany Ferries, qui y a son siège, et départ pour les îles Britanniques ainsi que l'Espagne. Son estran, balayé par des marées dont le marnage peut atteindre 10,40 m, abrite une diversité biologique propre à deux écosystèmes d'algues frontaliers dont l'étude, en 1872, est l'origine, du premier pôle européen de recherches et d'enseignement en biologie marine, la Station biologique de Roscoff. Recherché pour ses embruns iodés et la douceur d'un climat maintenue par un courant marin qui ne varie qu'entre 8 °C et 18 °C, Roscoff est aussi un séjour de post-cure qui a vu naître le concept de centre de thalassothérapie en 1899, l'institut Rochcroum, et propose, outre une maison de vacances médicalisée, la clinique Kerlena, un hôpital hélio marin de référence fondé en 1900, le Centre de Perharidy. L'Île de Batz est desservie par des vedettes à départ du vieux port de Roscoff Les Johnnies étaient des marchands d'oignons roscovites, qui, à partir du XIXe siècle, partaient chaque année en août, de l'autre côté de la Manche pour vendre leurs oignons. Le colportage de légumes a commençé au départ de Roscoff par voie de terre vers l'ouest de la France à la fin du XVIIIe siècle au cours de la crise économique qui a précédé la Révolution. Un demi siècle plus tard, en 1828, un cultivateur roscovite, Henri Ollivier, affrète une gabarre, la charge d'oignons et avec trois compagnons se dirige vers l'Angleterre. Tel fut l'initiateur et le fondateur du commerce d'oignons en Grande-Bretagne. Là-bas, les vendeurs furent appelés en anglais Johnnies (« les petits Jean ») ou Johnnies Onions, et en gallois Sioni Wynwns (translittération en gallois de "Johnny Onions"). Le terme est passé en breton : ar Johnniged. Ils ont été surnommés ainsi car, à cette époque, ils emmenaient avec eux leurs enfants, âgés d'une dizaine d'années et petits par la taille, Yann, équivalent de John, et Yannik, équivalent de Johnny, étant en breton, des prénoms très usuels. Les vendeurs d'oignons faisaient du porte-à-porte portant leurs marchandises tressées sur leurs épaules puis, quand la bicyclette est apparue, sur leurs vélos. Souvent les clients gardaient d'une année sur l'autre « leur » Johnny. L'activité restait cependant spéculative. Le succès de l'opération dépendait de l'absence d'avarie et du prix d'achat auprès du producteur. Jusqu'après la seconde guerre mondiale, les oignons étaient achetés en terre, donc à un prix sur lequel le Johnny faisait le pari qu'il serait suffisamment inférieur au futur prix de vente moyen pour que sa marge soit suffisante. Or ce prix de vente variait selon le succès de la récolte. Cependant le climat dans la Ceinture dorée est suffisamment doux et régulier pour que le pari ne fut pas trop téméraire. L'émigration saisonnière augmenta d'année en année. D'un millier autour de la Grande Guerre, leur effectif atteint 1 400 en 1929, année de leur maximum. La région était surpeuplée, et les fermes suffisamment rentables pour nourrir les familles. Au début du XXe siècle, les légumes étaient livrés aux coopératives agricoles. Mais l'automne, morte saison, devait être rentabilisé. Avant la Première Guerre mondiale, les Johnnies s'étaient organisés en « compagnies », associations saisonnières comprenant de quinze à trente membres. Certaines, comme celles de ar Bouteger, ar Broc'h, ar Pabor, Per-Hir, ar Pen-Polis, comptaient jusqu'à soixante membres. Après la Deuxième Guerre mondiale, les compagnies disparurent peu à peu. L'oignon de Roscoff est une appellation d'origine contrôlée (AOC) attribuée depuis le 19 octobre 2009 à une production d'oignons cultivée dans une zone délimitée du littoral nord du Finistère. Il s'agit d'une variété d'oignon rosé de l'espèce Allium cepa cultivée traditionnellement dans la région, qui se caractérise par la couleur rosée-cuivrée des tuniques externes et par son calibre moyen compris entre 40 et 80 mm de diamètre. Le nom de l'appellation fait référence à Roscoff, berceau historique de cette production et longtemps unique port d'exportation vers la Grande-Bretagne. L'organisme de contrôle et de gestion de cette appellation est le Syndicat de l'appellation d'origine contrôlée « Oignon de Roscoff » dont le siège est à Saint-Pol-de-Léon. Depuis 2003, la ville de Roscoff organise chaque année en août une « Fête de l'oignon de Roscoff ».