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En 1950, moins d'un tiers de la population (29 %) était urbain. Un peu plus d'un demi-siècle plus tard, la moitié de la population mondiale vit dans des villes. Le taux d'urbanisation de la planète dépasserait 60 % en 2030 (INED). Or l'urbanisation, processus commun à l'échelle de la planète, génère des impacts négatifs en termes de santé environnementale : problématique liée aux conditions de l'habitat, pollution intérieure et qualité des bâtiments, augmentation des transports et des émissions polluantes, stress lié au bruit, problématique des ondes magnétiques... L'urbanisation s'accompagne, le plus souvent, de profondes inégalités socio-spatiales qui génèrent les bidonvilles dans les pays du Sud et relèguent, dans les pays du Nord, les populations pauvres dans les quartiers d'habitat défavorisé. Ainsi, un milliard d'habitants vivent aujourd'hui dans des bidonvilles. Selon les projections des Nations-Unies, dans dix ans, ils seront 1,5 milliard, soit 40 % des citadins (PNUEH). Des solutions visant à amoindrir ces impacts négatifs existent, mais encore faut-il qu'elles fassent l'objet d'une véritable prise de conscience de la part des autorités compétentes et que ces dernières démontrent une volonté politique à les mettre en œuvre et disposent des moyens pour le faire… Quelles politiques d'urbanisme dans nos villes ? Quelles solutions pour des transports durables ? Comment construire des bâtiments de qualité environnementale et sanitaire pérennes ? Quels mécanismes pour arriver à un aménagement concerté des territoires ? Des chantiers de taille qui restent encore à appliquer, voire à inventer. De par les technologies utilisées pour produire, transformer et distribuer les aliments que nous consommons, notre alimentation joue un rôle central dans la gestion des ressources naturelles de la planète. En plus d'avoir un impact sur l'environnement dans lequel nous vivons, l'alimentation affecte également notre santé. www.santesud.org