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Au Sénégal, chercheurs, ONG et paysans s'organisent et partagent leurs savoirs. L'agriculture en Afrique de l'Ouest fait face à de multiples défis : assurer la sécurité alimentaire, nourrir sainement une population en forte croissance, préserver les systèmes sociaux et environnementaux, le tout dans un contexte de changement climatique. L'agroécologie répond à ce défis multi-forme. Pour développer cette réponse agroécologique, les réseaux multi-acteurs permettent à la fois d'échanger et de renforcer les savoirs des uns et des autres, mais aussi de promouvoir ENSEMBLE l'agroécologie auprès des décideurs publics. Convaincus par cette démarche, différents acteurs de différents horizons se sont rassemblés sous l'impulsion des plateformes SREC et PFONGUE, et ont donné naissance à la Task Force multi-acteurs pour la promotion de l'agroécologie au Sénégal (TaFAé). Depuis novembre 2015, pour développer les échanges et les synergies, SREC et PFONGUE animent ainsi des rencontres multi-acteurs et organisent des visites croisées, des champs vers les laboratoires et terrains de recherche et inversement. Après les visites de la ferme-école de Kaydara et de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, c’est l’ONG des villageois de Ndem qui a accueilli les participants. Ils ont montré leur engagement agroécologique à travers le maraîchage biologique, l’élevage, la transformation alimentaire et l’utilisation du combustible bio-terre. Puis, des chercheurs de l'IRD de différentes disciplines ont fait visiter le site de Diohine, un des 30 villages de la zone d'observation de Niakhar dans la région de Fatick. Les chercheurs ont montré leur travail sur le terrain, l'intérêt de faire de la recherche en milieu paysan, leurs interactions avec les agriculteurs, et la nécessaire pluridisciplinarité dans la recherche en général et pour l'Agroécologie en particulier.