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La voie résolue de développer l'agriculture industrielle disqualifie t elle la petite paysannerie ? Et si la maxime de la force sociale et de la réussite financière était un silence maintenu, un secret bien occulté en toute circonstance : L'OMERTA SUR SES PROPRES DEFAUTS ET FAIBLESSES ; pour s'assurer l'apparence impressionnante et le cas échéant capable de menace, d'offensive, et de destruction, face à toute adversité à rencontrer. La capitalisation de sa force d'action de puissance demeurant l'essentiel ressort de toute vie maîtrisée et libre. Comment la FNSEA évoque t elle la disparition des petits paysans et les suicides ; l’incidence des maladies et des mal-êtres évidents provoqués et accrus par l'emploi des pesticides : l'isolement personnel et psychologique dans leur douleur intime des paysans en échecs ? La FNSEA, syndicat d'agriculteurs le plus puissant, est attachée à faire craindre les aspects de sa puissance d'influence pour la préservation des chances d'essor économique de ses agriculteurs industriels les plus capables : à forts moyens économiques et techniques. Qui peut prêter une attention préventive et un soin actif et salvateur aux petits paysans en échec ? C'est sur le terrain et dans l'évolution des pratiques, tant professionnelles pures et techniques, que sociétales et comportementales, dans les liens solidaires à entretenir, que les défis du pain quotidien sont posés. Utopie où les grands patrons prennent soin des petits, tendant de leur propre initiative un filet de sécurité, à leur propres deniers organisé et posé à cette cause, afin de protéger les plus petits. Ce qui se passe en campagne, les suicides de paysans, la faillite inconsolable d'autres,nous révèle t il un regard parallèle sur la violence de l'indifférence traduite dans l'anonymat de la ville, par l'anathème, et l'abandon que peut poser la société sur ses exclus, qu'elle laisse partir à la dérive, à la rencontre de leurs propres écueils ? Que sommes nous ? Qui sommes nous chacun ? Et si nous avions été employés à FRANCE TELECOM pendant « sa vague de suicides », liée aux pratiques assassines de management de son PDG, combien de temps nous eut il fallu pour sortir de ce jeu d'usure psychologique et sociologique du maillon faible ? Combien de temps nous aurait fallu pour prendre parti pour toutes ces victimes poussées à l'abandon de leur propre vie ? Ce n'est pas vrai, l'étendue de la paysannerie d'une terre, n'est pas un maillage d'entrepreneurs d'intérêt séparé, indépendant, concurrent le cas échéant, où chacun soit seul et seul responsable de sa propre conduite de ses affaires et de son essor d'exploitant agricole. Parce que la terre en son principe était là avant la naissance de chaque paysan, une transmission, un partage, une amélioration des savoirs, des connaissances, des responsabilités Sans quoi, seul resterait la loi des loups de guerre : s'accaparer la terre en support de production, au dépens des idiots qui ne savent pas défendre la leur ? La loi du marché ? Le paysan a reçue la terre des générations d'avant, la maille de ce lien entre les paysans par la terre est même dans la dimension du temps, comme ses interdépendances y sont tissées. Et il y a aussi cette très nette fraternité paysanne nécessaire à cultiver ; car la terre est indivisible et elle est là pour signifier le lien des cultures et leur sens : nous faire frères et sœurs de terre. Cette horizontalité interdépendante de l'humanité, c'est la résistance aux fascismes de toutes sortes : car quand le mal du désespoir gagne chez mon voisin, c'est qu'il est un peu plus proche de chez moi. Qui effrayé et prudent en éveil ; qui occultant le fait ; idem le soucis que cela puisse lui arriver ? Qui profitant du fait et y collaborant parce que moyen d'enrichissement et d'élargissement de son territoire de pouvoir, d'influence, et d'auto-protection ? Toute pratique d'accaparement est une croissance de puissance relative part rapport à ses semblables, une croissance de pouvoir sur eux. La croissance en puissance peut elle être soeur de charité en même temps, dans chacune des respirations faire partie du même être vivant, de la même entité ? Que faut il pour que nos empathies nous fassent frères et sœurs solidaires de Terre ? Ici l'idée d'une culture permanente nécessaire. L'ambition de la seule puissance de toute entité, qu'elle chercha pour elle même, se sert de toute opportunité et raison immédiate, en levier de force, en moyen d'accroissement de sa puissance. Elle emploiera par exemple les ressorts de la concurrence victimaire, afin d’accroître sa puissance et sa force d'influence, publique, politique, sociale. La puissance veut se faire craindre pour se protéger, et croît en puissance à cet effet et pour cette raison induites dans les concurrences relationnelles ouvertes. Peut elle chercher la naissance en elle, d'un esprit de charité d'interception des malheurs des misérables autour d'elle, pour en résoudre les causes et la misère, soigner enfin ?