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Quatorze minutes et dix huit secondes pour cinq portraits de familles paysannes dans leur peine face à la modernité qui ne les entend pas. Perte de sens face à la pression économique du marché qui ne leur permet pas de vivre de leur soin porté à leur terre et de leur travail. Vies meurtries par des maladies épouvantables dont le caractère professionnel est encore à défendre devant aux tribunaux face aux grands groupes industriels qui leur ont vendu les pesticides qui ont détruit leur santé, leur corps, leur vie, leur liberté d'être, d'aller, de vivre, d'exister, d'être heureux dans leur vie. Enfin entre stress et isolement, parfois emmuré dans la honte du père de famille et de l'époux qui n'y arrive plus, parfois dans un célibat qui les isole d'avantage dans leur absence d'affection ressentie, de soutien réel personnel et d'existence reconnue, l'absence d'issue à leur désespoir crie au Ciel son abandon dans leur suicide. 14 18 : comme la première guerre mondiale, à une lointaine époque où la population était plus rurale qu'urbaine. 14 18, comme la GRANDE GUERRE, celle qui assassina le plus paysans dans un même conflit armé, sur toute la Terre habitée et de tout temps. Comme si une âme damnée influençant l'humanité toute entière dans sa folie orientée, avait voulu déraciner la population, l'être humain, le mettre sur le béton et la pierre, ne lui faire connaître que les rayons des hyper marchés où il achète sa nourriture _ et RIEN ! Oublions nous d'où vient notre nourriture ? Pour tenir et produire au prix du marché et selon les apprentissages de l'agriculture conventionnelle et non écologique, des paysans, des êtres humains continuent d'être sacrifiés à cette âme damnée qui dirige le monde dés qu'elle n'est pas DOMPTÉE : le marché, qui engendre tout, les compétitions, les malversations, les malhonnêtetés, les délits d'initiés, le homicides et les empoisonnements involontaires, par imprudence ou par omission ; à moins que ce soit pire … Comme en 14 18, du sang paysan coule encore dans les tranchées, les tranchées des labours que traînent leur tracteurs depuis l'après seconde guerre mondiale. La plus grande partie des autres paysans entre la France et l'Allemagne, a perdue sa vie dans les tranchées de la Grande Guerre. Pas de lien avec la terre. Non la culture de la terre et des veillées à parler de la semaine qui a passé, est réservée aux agriculteurs. Qu'est ce qu'être moderne ? Être smartphone en main, remplissant nos administrations en « 4G », au fait des jeux sociaux et compétitions selon notre rôle imparti, pour l'argent que notre modernité bien apprise et comprise en la sauvegarde de nos propres intérêts, nous fait « artiger » ?