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Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, a insisté, à Oued Seguin (Mila), sur l’impérative mise en place des mesures, dispositifs techniques et opératoires, en prévision de la mise en service de la station de pompage de la localité au titre de la seconde phase des transferts des eaux de Béni Haroun vers les wilayas de Batna, Oum El-Bouaghi et Khenchela. Lors de sa première sortie de terrain à la tête du département des Ressources en eau, M. Ouali a appelé à entamer, à compter du 24 juin, les travaux de raccordement à l’énergie et les tests techniques en vue d’effectuer en juillet la mise en service progressive, puis définitive de cet équipement qui sera «le cœur battant» du système des transferts du barrage de Béni Haroun. Affichant un taux d’avancement des travaux de 95%, cette station qui compte 10 pompes aura une capacité de pompage de 16,2 m3/seconde, selon les explications de l’Agence nationale des barrages et transferts. Ce système des transferts des eaux comprend cinq barrages, dont les plus importants sont Béni Haroun (Mila), Koudiet Lemdouar (Batna) et Ouerkiss (Oum El-Bouaghi), ainsi que deux stations de pompage à Oued Seguin (Mila) et Aïn Kerchna (Oum El-Bouaghi), et un bassin d’équilibrage à Ouled Hamla (Oum El-Bouaghi). Ce projet de grands transferts des eaux qui s’inscrit dans le cadre du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vise à mobiliser 364 millions m3 et à les destiner aux wilayas de Batna, Oum El- Bouaghi et Khenchela, dont l’essentiel, soit 276 millions m3, pour l’alimentation en eau potable des principales agglomérations de ces wilayas. M. Ouali a insisté également sur la nécessité d'établir un calendrier précis des actions techniques en rapport avec la mise en service des «articulations» de ce grand système hydraulique. Il a également insisté sur l’intérêt à accorder à la sécurité des infrastructures, la formation et l’accompagnement continu. Le directeur de l’Agence nationale des barrages et transferts, Arezki Beraki, a mis l’accent sur les efforts déployés actuellement pour assurer la concrétisation de ce système hydraulique dans les délais fixés. Le ministre a également inspecté le chantier du projet de la station de pompage d’Aïn Kercha (Oum El-Bouaghi). Le taux d’avancement des travaux de cette infrastructure est «très avancé», a affirmé le directeur de l’Agence nationale des barrages et transferts. Les tests de transferts des eaux de Béni Haroun vers Ouarkiss début juillet M. Abdelkader Ouali a mis l’accent sur la nécessité de procéder, dès le 1er juillet prochain, aux essais de transfert des eaux du barrage de Béni Haroun (Mila) vers celui d’Ouarkiss (Oum El- Bouaghi). L’opération intervient après l’achèvement de la réalisation des deux stations de pompage d’Oued Segin (Mila) et d’Aïn Kercha (Oum El-Bouaghi) équipées des dernières technologies et capables de pomper annuellement un million de mètres cubes vers les villes d’Aïn Beida, Aïn Fakroun, Oum El- Bouaghi, Aïn Kercha et Aïn M’lila, dans la wilaya d'Oum El-Bouaghi, a indiqué le ministre. Le ministre a également salué les efforts des chargés de la réalisation des deux stations de pompage, les exhortant à déployer davantage d’efforts pour concrétiser ce système hydraulique auquel le Président de la République accorde un grand intérêt et qui ressemble aux systèmes d’Alger, de Tamanrasset, de Mostaganem et d’Oran. Il a relevé, à ce propos, que ce système assurera l’approvisionnement en eau potable de 6 millions de personnes. Auparavant, M. Ouali, accompagné des autorités des wilayas d’Oum El-Bouaghi et de Mila, a inspecté le projet du nouveau périmètre d’irrigation d’Ouled Hamla (Oum El- Bouaghi) de 2.274 hectares qui fait partie du périmètre de Teleghma (Mila) s’étendant sur 4.600 hectares et dont les travaux affichent un taux d’avancement de 22%. Au total, 42.000 hectares de terres agricoles réparties sur plusieurs wilayas seront arrosés, grâce à ce système. Le ministre a insisté, à l’occasion, sur la nécessité de mobiliser les ressources d’eau superficielles et souterraines, et de lutter contre les diverses formes de dilapidation de cette ressource. Il a également mis l’accent sur la qualité des services à fournir aux citoyens et sur l’intérêt devant être accordé au secteur agricole y compris par l’exploitation des eaux des stations d’épuration des eaux usées.