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Albert Allain, agriculteur de St-Laurent au Manitoba, fut le président de l'UCC (Union catholique des cultivateurs) et de l'UPA (Union des producteurs agricoles) de 1969 à 1973. Il nous dit: "C’est un homme heureux qui vient vous rencontrer ce matin. J’ai écouté avec attention ce que nous ont dit mes prédécesseurs. Il y a une continuité à l’UPA : c’est encore ses racines qui réapparaissent à tout moment et surtout sous la forme de la solidarité, la forme de l’entente, du soutien entre des productions parfois très différentes. Peut-être, certains verraient même un intérêt prononcé différent. Ça n’arrête pas, ça ne vous a jamais arrêté de progresser, de vous entendre, de vous soutenir. Ça vous confère une force, une capacité d’action que d’autres n’ont pas. J’ai su qu’hier il y avait eu des représentations assez, assez, je ne dirais pas musclées, c’est un trop gros mot ça, dynamiques , bon merci, merci Monsieur le Président, bon je l’ai manqué, mais soyez bien sûr comme vous l’ont dit mes prédécesseurs, ça ne sera jamais fini. Aujourd’hui, il y a, il y a un pavé dans la marre. Toute cette question relative au droit de propriété et à l’évasion des capitaux dans une période ou à peu près tout le monde ou beaucoup de monde semblent occupés ailleurs et que l’agriculture fait face à ce que j’appellerais un vide politique. J’ai écouté votre déclaration à la télévision. J’étais, je crois, j’étais encore, à St-Laurent. La question de l’accaparement des terres pour sécuriser des capitaux et les fructifier est certainement une voie néfaste pour l’agriculture. Je me permets d’en parler parce elle n’est pas québécoise cette confrontation-là, elle existe partout à l’échelle mondiale. Si vous réussissez à créer un précédent, c’est l’humanité entière qui devra vous dire merci. Vous avez les moyens de le faire."