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FR - Inauguration du local de campagne de Claude Bartolone - Anne Hidalgo, Maire de Paris sur l'emploi, le logement, les transports, les lycées et l'éducation: "Nous avons besoin de la Région. Paris sans l'appui de la Région ne peut pas faire tout ce qu'elle fait aujourd'hui." - 10.09.2015 - Local de campagne de Claude Bartolone, Place de Catalogne, Paris. Anne Hidalgo: "Moi je voudrais non pas vous amener à faire un cauchemar, mais imaginons une seconde, dans le moment que nous vivons aujourd'hui, que nous ayons perdu Paris, et que ce soit la droite qui dirige Paris. Imaginons une seconde ce que cela signifierait, au-delà de nos déceptions personnelles et de nos destinées personnelles, ce que cela signifierait pour les populations. Ça signifierait: pas de politique en matière de logement social, ça signifierait pas vraiment d'ambition sur le front de la transition écologique, ça signifierait, la lutte contre la pollution, on la laisserait de côté, parce qu'il y a toujours des lobbies pour s'élever et dire qu'il y a des choses plus importantes que la santé, bref, ça signifierait une vie quotidienne, une vie des habitants, ici, dans cette ville capitale, qui ne serait pas celle que nous sommes en train d'essayer de porter tous ensemble avec les habitants. Je crois qu'il faut avoir cela en tête, parce que l'élection régionale, elle est essentielle. Elle est essentielle pour tous nos territoires, ceux sur lesquels nous avons connu des victoires, et heureusement il y en a, Jean-Luc, et ailleurs, en Seine-Saint-Denis (regardant Claude Bartolone), chez toi aussi, et ceux sur lesquels nous avons connu des défaites ces dernières années, parce que la Région, c'est un élément majeur, c'est un ciment, c'est un point d'appui pour nos collectivités pour pouvoir renforcer ces politiques que nous menons, que ce soit en matière d'emploi, de logement, de transports, et ce que tu as dit aussi, cher Jean-Paul, sur les lycées, sur l'éducation. Nous avons besoin de la Région. Paris sans l'appui de la Région ne peut pas faire tout ce qu'elle fait aujourd'hui. Et donc nous avons besoin de nous battre, vraiment - voilà - corps-à-corps pour gagner cette région, parce que derrière, c'est vraiment la vie de nos concitoyens, et c'est notre destin collectif. Les valeurs que nous portons ensemble, que tu portes en notre nom dans cette région, elles ne sont pas portées par la droite, loin s'en faut. Où est Valérie Pécresse ? Est-ce qu'on l'a retrouvée pour s'exprimer sur les questions relatives aux réfugiés ? Elle a disparu des radars ! Comment peut-on disparaître des radars sur une question aussi essentielle que celle que nous vivons là ? Comment peut-on disparaître des radars ? Je lance un appel: que pense-t-elle du sujet ? Parce que toi (Claude Bartolone) c'est très clair, et nous c’est très clair aussi, et on est engagés ensemble, et les associations avec lesquelles nous avons travaillé cet après-midi savent très bien que - même si elles ne sont pas là pour faire le débat politique, elles sont là pour porter ce qu'elles font dans ce cadre associatif et avec indépendance - mais elles savent très bien que des pans entiers de ce que nous faisons ensemble ne serait plus fait, et que nous serions dans une conflictualité, dans une dureté dont chaque habitant de cette région aurait à en éprouver les conséquences. Et puis, moi je veux dire que la candidature de Claude, sa campagne, c’est quand même une candidature très importante parce que Claude assure le lien entre tous nos territoires, il est le seul à parler d'une alliance des territoires. (...) Parce que Paris sans la Petite couronne, sans la Grande couronne, sans les zones de terres agricoles, sans une ceinture maraîchère, qu'on devrait conforter encore, sans les villes nouvelles, qui jouent un rôle essentiel, qui ont des fonctions très importantes dans la métropole et dans la région, sans cela, Paris ne pourrait pas non plus poursuivre le rayonnement qui est le sien, mais ce rayonnement, il n'est pas que pour Paris. (...) Là aussi, la droite, que pense-t-elle de ces territoires dont le destin est lié au sein d'un espace qui s'appelle la Région Île-de-France ? Eh bien rien. Rien, parce que la campagne que fait la droite, c'est une campagne très démagogique. Elle dit ce que chacun veut entendre là où il est. Mais ça, ça ne fait pas sens, ça ne fait pas région, ça ne fait pas un projet, ça ne fait pas un projet de société, ça ne fait pas un projet pour un territoire, et ça, mon cher Claude, toi, tu le portes, et donc je ne vais pas être plus longue, je sais que ce candidat-là va nous conduire vers la victoire ; cette victoire, nous en avons tous besoin, nous la voulons, nous allons nous engager, et nous allons gagner !" © Frédérick Moulin 2015 - Tous droits réservés.