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Voix off Garés au pied du grand stade, les autocars déversent de nouveaux réfugiés. Ils viennent d'une petite ville située à 30 km de la centrale. Des terres agricoles où le niveau de contamination devient préoccupant. À certains endroits, des traces de radioactivité ont été retrouvées dans le lait et les épinards : 5 à 7 fois la norme autorisée. Dame interviewée Je suis agricultrice et j'ai peur. Si mes produits sont contaminés, je ne pourrai plus les vendre. Voix off En effet, la vente des produits en provenance des régions proches de la centrale vient d'être interdite. Pourtant, les autorités se veulent rassurantes. Kohei Ootsuka, secrétaire d'État japonais à l'agriculture Il n'y a pas de danger immédiat pour la santé. Il faut donc que les consommateurs prennent cela avec calme. Voix off À Tokyo, c'est dans l'eau du robinet que des traces de radioactivité ont été décelées. Et dans les allées désertes du fameux marché aux poissons, la psychose grandit. 1er homme interviewé Ça va mettre 10 ans avant que les gens reprennent confiance. 2e homme interviewé Je suis très inquiet pour notre consommation ! Voix off Voici une simulation réalisée à partir des rejets de la centrale. Le 15 mars, le panache radioactif est en effet passé au-dessus de Tokyo pour se diriger ensuite vers le Pacifique. Il aurait déjà atteint l'Atlantique Nord pour se diriger vers Saint-Pierre-et-Miquelon. Sous son passage, des retombées, mais si infimes que les balises d'alerte ne les détecteraient pas.