vue - Aux origines de l'Egypte : "Les Fils de Cham" Afrasien-Caucasiens
« Après la chute de la tour de Babel, les hommes se dispersèrent sur toute la surface de la Terre. Certains allèrent au-delà des mers à bord de navires. » Dans le livre biblique de la Genèse , et dans les écrits du juif Flavius Josephus (1er s), ou les auteurs arabo-musulmans nous relatent cette migration mesopotamienne comme al-Souli ou Ibn Khaldoun qui lui-même disait explicitement"(..)fils de Misraïm fils de Cham fils de Nouh..." , il est question d’une migration préhistorique depuis la Mésopotamie (pays de Sumer) en Afrique du Nord. Seraient-ce des mésopotamiens qui, en s’installant en Egypte, auraient donné naissance à la civilisation pharaonique ? Les linguistes russes, Alexander Militarev et Viktor Aleksandrovich Shnirelman considèrent que les premiers locuteurs du Proto-Afro-Asiatique (ancêtre du proto-égyptien et proto-sémitique) étaient les Natoufiens du Levant (pays de Canaan). Colin Renfrew, qui considèrent que l'afro-asiatique est originaire du Proche-Orient et serait arrivé avec les migrations du Néolithique et la diffusion de l'agriculture et de l'élevage. Selon une étude de Hodgson et al 2014 portant sur l'ADN autosomal de nombreuses populations d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Europe, les langues afro-asiatiques ont probablement été diffusées à travers l'Afrique et le Proche-Orient par une population ancestrale porteuse d'une composante génétique non-africaine nouvellement identifiée, que les chercheurs ont nommé « Ethio - Somali ». Ce composant « Ethio - Somali » se retrouve aujourd'hui principalement parmi les populations de langue afro-asiatiques de la Corne de l'Afrique. Ce composant est proche du composant génétique non-africain que l'on retrouve chez les Maghrébins, et que l'on pense a divergé de toutes les autres ascendances non africaines il y a au moins 23 000 ans. Sur cette base, les chercheurs suggèrent que cette population « Ethio - Somali » est sans doute arrivée du Proche-Orient, durant la période pré-agricole, en Afrique du nord-est via la péninsule du Sinaï. Cette population s'est alors divisée en deux branches, avec un groupe qui s'est dirigé vers l'ouest, vers le Maghreb et l'autre vers le sud dans la Corne de l'Afrique. La génétique confirme la vieille théorie hamitique que certain disait être raciste, sans parler d'une race dynastique, l'' « hypothèse hamitique » suggérait que la race caucasienne hamite était supérieure aux populations noires d'Afrique subsaharienne et affirme, sous la plume de Charles Gabriel Seligman, que toutes les avancées significatives dans l'histoire de l'Afrique étaient l'œuvre de Hamites qui avaient émigré en Afrique centrale en tant que bergers, amenant avec eux les innovations techniques et civilisatrices qu'ils avaient développées. D’après une étude de génétique des populations publiée en 2015 sur le premier génome séquencé d'un squelette de chasseur-cueilleur ancien d'Afrique noire subsaharienne, datant de 2500 ans av J.C., il a été proposé, par comparaison des populations actuelles avec ce génome ancien, que tous les Africains subsahariens modernes sont légèrement mélangés avec une population d'origine eurasienne, qui était étroitement apparentée à la population actuelle de la Sardaigne (ile méditerranéenne) et aux anciens agriculteurs du Néolithique européen qui étaient eux-mêmes issus d'une ancienne population du Proche-Orient. En Afrique subsaharienne, cette part d'ascendance eurasienne est bien plus importante chez les populations parlant actuellement des langues afro-asiatiques, notamment de la Corne de l'Afrique et des plateaux éthiopiens. ( source : M. Gallego Llorente, E. R. Jones, A. Eriksson, V. Siska, K. W. Arthur, J. W. Arthur, M. C. Curtis, J. T. Stock, M. Coltorti, P. Pieruccini, S. Stretton, F. Brock, T. Higham, Y. Park, M. Hofreiter, D. G. Bradley, J. Bhak, R. Pinhasi, A. Manica, 8 octobre 2015, revue Science, http://www.sciencemag.org/content/early/2015/10/07/science.aad2879) Par la suite, en février 2016, les auteurs de l'étude ont publié un erratum concernant leur étude. À la suite d'une erreur bio-informatique, l'influx de gènes eurasiens en Afrique a été un peu surestimé. Il y a bien eu une importante migration en Afrique de l'Est en provenance d'Eurasie, mais elle s'étend moins loin ailleurs en Afrique subsaharienne. (http://science.sciencemag.org/content/351/6275/aaf3945) Une étude de Lazaridis et al publiée en juin 2016 a montré que la population à l'origine de ces gènes eurasiens en Afrique de l'Est étaient des fermiers néolithiques issus du sud du Levant. (voir :Lazaridis et al. 2016, The genetic structure of the world's first farmers [archive], doi: http://dx.doi.org/10.1101/059311 [archive])
Commentaires
-
Que des trésors sur ta chaine , Merci beaucoup et bonne continuation !!
-
En Afrique, nous retrouvons beaucoup de populations dont les traits autant physiques que culturels s'apparentent plus aux peuplades du proche et moyen-orient. Ces peuples vivent au nord et à l'Est du continent même si certains se sont métissés avec des peuples nègres à la lisière du Sahel. La diversité qui existe entre les nègres est beaucoup plus grande que celle existant entre le nègre et le caucasien; il est facile d'utiliser les résultats d'études génétiques qui confortent nos théories, il est plus difficile de leur faire dire ce qu'elles ne disent pas. Ce qui est certain, c'est que tous les hommes d'aujourd'hui descendent à 98% d'un groupe de sapiens qui a quitté l'Afrique entre 40 et 70 000 mille ans et la couleur de leur peau ne pouvait être blanche vu le climat africain de l'époque. Nous en retrouvons les traces chez les dravidiens de l'Inde, les pygmées de Nicobar et Andaman, les aborigènes d'Australie, les papous, îles Salomon etc...
Le blanchiement de la peau est donc une adaptation à des conditions climatiques plus froides et à ce sujet, il y a plusieurs types de blancs, différents par leurs physiques et leur culture.
Les théories racistes contre les noirs ont traversé les siècles et les peuples arabes se distinguent dans l'endossement du programme avilissement du noir, c'est génétique en eux.
En Afrique noire, on a coutume de dire:"Si tu comptes sur ta co-épouse pour qu'elle te lave ton dos, tu seras jamais propre." -
encore un gros mensonge jamais dans ce monde la sois disant vainqueur vous voulez blanchir cham cheikh antadiop vous as déjà montrer mais vous continuez à blanchir les noirs et falsifié l'histoire tôt ou tard en connaîtra la vérité et la vérités vous affranchira
-
Les hiéroglyphes déchiffrés il y a 1000 ans par les Arabes musulmans sous les Abbassides.
(Agence Science-Presse) - L’histoire nous apprend que c’est le Français Jean-François Champollion qui a déchiffré le premier, en 1822, les hiéroglyphes égyptiens. Sauf que si l'Europe avait été moins repliée sur elle-même, elle aurait pu les déchiffrer bien plus tôt... puisque les Arabes y étaient parvenus 1000 ans auparavant!
L'égyptologue Okasha El Daly, de l’Institut d’archéologie du Collège universitaire de Londres, vient en effet de découvrir des documents qui prouvent que les savants arabes avaient percé le mystère des hiéroglyphes égyptiens dès le IXe siècle.
Les hiéroglyphes mystifiaient les savants européens depuis un long moment, jusqu'à la découverte de la pierre de Rosette lors de l’expédition militaire de Napoléon en Égypte. Cette pierre comprenait une inscription en trois langues, dont le grec ancien et l'égyptien, ce qui avait fourni à Champollion la clef.
C’est dans des manuscrits non catalogués et écrits en arabe, répartis dans des collections privées et publiques un peu partout dans le monde, que le docteur Daly a conclu, au terme d'une recherche fastidieuse de sept ans, que les érudits arabes du Moyen âge avaient suivi le même chemin. Selon lui, ces documents sont restés si longtemps dans l’oubli pour la banale raison que les spécialistes des études arabes et islamiques n'avaient pas saisi l’intérêt que ces manuscrits avaient pour l’égyptologie. ... -
Au fait au sujet des gens d Abyssinie comment ça se fait qu'ils ont des aires d'arabes et de berbères? je parle surtout de certains éthiopiens ils font pas du tout Africains comme ceux du Kenya de Tanzanie ou ceux de l'Ouest, est ce qu'iims n seraient pas les ancêtres des berbères et surtout des Touareg?
-
excellent reportage
-
Passionnant je kiffe !
-
Au Proche-Orient, le Néolithique débute vers 9 000 ans av. J.-C. dans le Croissant fertile. Il prend fin avec la généralisation de la métallurgie et l’invention de l’écriture, vers 3 300 ans av. J.-C.
-
L'agriculture généralisée survint apparemment dans le Croissant fertile en raison de nombreux facteurs. Le climat méditerranéen comprend une longue saison sèche avec une courte période pluvieuse, ce qui fait qu'il convenait pour les petites plantes aux grandes graines, telles que le blé et l'orge. Ceux-ci convenaient le mieux à la domestication en raison de leur facilité de moisson, de conservation et de leur disponibilité. En outre, les plantes domestiquées avaient des teneurs en protéines particulièrement élevées. Le Croissant fertile s'étendait sur une vaste zone de cadres et altitudes géographiques variées. La variété fournie rendait l'agriculture plus fructueuse pour les anciens chasseurs-cueilleurs. D'autres zones au climat similaire convenaient moins à l'agriculture en raison du manque de variation géographique à l'intérieur de cette zone et du manque de disponibilité de plantes aptes à la domestication.
-
La roue est inventée dans le monde sumérien, au sud de la Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, probablement vers 3500 avant notre ère. Un pictogramme de cette époque montre clairement un chariot sur roues. Les plus anciennes roues connues sont des disques pleins formés d'un seul bloc. Elles évoluent ensuite, à la fin du IIIe millénaire, vers des roues pleines constituées de trois pièces assemblées entre elles. La découverte et l'identification de restes de chariots à roues pleines datant de 2500 avant notre ère corroborent certaines représentations de la roue sur des vases funéraires. Les roues à rayons apparaissent vers 2000 avant notre ère, allégeant le véhicule tout en renforçant la roue. Quoi qu'il en soit, l'histoire des origines de la roue est encore mal connue.
écrit par Olivier LAVOISY -
La plus ancienne véritable roue en bois montée sur un axe qui a pu être conformément datée a été découverte en 2002 enfouie dans un marais (facilitant la conservation) près de Ljubljana en Slovénie, le dispositif est daté au radicarbone de 3340-3030 av. J.-C. A. Velušček, K. Čufar, M. Zupančič, Prazgodovinsko leseno kolo z osjo s kolišča Stare gmajne na Ljubljanskem barju. In: A. Velušček (Hrsg.). Koliščarska naselbina Stare gmajne in njen as. Ljubljansko barje v 2. polovici 4. tisočletja pr. Kr. Opera Instituti Archaeologici Sloveniae 16 (Ljubljana 2009)197-222.
-
La première domestication animale ce produisit en Asie dans les mont altai source Druzhkova AS, Thalmann O, Trifonov VA, Leonard JA, Vorobieva NV, et al. (2013) Ancient DNA Analysis Affirms the Canid from Altai as a Primitive Dog. PLoS ONE 8(3): e57754. doi:10.1371/journal.pone.0057754
-
Après celle du chien, le premier foyer de domestication fut le Moyen-Orient, en particulier sa partie qu'on appelle le Croissant fertile. On remarque ensuite l'Asie de l'Est, le bassin méditerranéen et l'Amérique du Sud. Certaines régions du monde n'ont connu aucune domestication d'espèces locales sinon de très récentes comme l'Australie ou l'Afrique australe.
-
La révolution néolithique fut la première révolution agricole, c'est-à-dire la transition de tribus et communautés de chasseurs-cueilleurs vers l'agriculture et la sédentarisation. Les données archéologiques indiquent que plusieurs formes de domestication de plantes et animaux surgirent indépendamment dans au moins 7 ou 8 régions séparées à travers le monde, et les plus anciens développements connus eurent lieu au Proche-Orient 14 000 ans av. J.-C
-
Fondamentalement, l'hypothèse hamitique affirme que toute chose de valeur trouvée en Afrique y fut apportée par les Hamites, une des trois branche de la « race caucasienne » avec les « Sémites » et les « Aryens ».
-
Seligman envisage les Hamites/Kamites et les Sémites comme deux grandes branches d'une même famille originaire du Proche-Orient. Sortes d'Aryens d'Afrique (Aryens d'Orient ), apportant avec eux l'agriculture, le bétail, la métallurgie et la royauté, ils auraient conquis et civilisé les « Bantous » d'Afrique centrale et les « vrais nègres » d'Afrique de l'Ouest, ayant eux-mêmes à leur tour refoulé les peuples « pygmoïdes » et « forestiers »
-
vous connaissez les hyksos?d après certaines source, ils etaient arabes.
-
Youre finally back!
24Évaluation