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Évaluation

21 August 1975, a dozen men occupied a "pied-noir" wineyard in Aleria. Naming themselves the ARC (Action for the Renaissance of Corsica), they claimed to be ready to divulge a financial scandal, grouped under the leadership of Edmond Simeoni. Michel Poniatowski, then Minister of Interior, sent more than a thousand soldiers, along with helicopters, heavy artillery and even tanks. Two soldiers were killed during the ensuing firefight, and Dr Simeoni hands himself over to the police in order to avoid larger casualties. However, many of the militants escaped, and violent struggles occur in nearby Bastia. The ARC is completely dissolved. ------------------ Il 21 agosto 1975 il medico Edmond Simeoni e una decina di nazionalista armati con fucile da caccia occuparono la casa colonica Depeille di un viticoltore di Aleria di origine pied noir, sospettato di esser coinvolto in uno scandalo finanziario. Il leader dell'Azione per la Rinascita della Corsa (ARC) fece conoscere le ragioni dell'occupazione: "Qui viene svelato lo scandalo dei vini che mette in causa il proprietario della cantina e i molti suoi amici negozianti. Dopo aver beneficiato di prezzi esorbitanti, i responsabili della cantina hanno messo in piedi un'enorme truffa di parecchi miliardi di vecchi franchi, che hanno distrutto i piccoli viticoltori." (Il comunicato degli indipendentisti del 21 agosto 1975) 4000 gendarmi circondarono l'edificio con l'appoggio di blindati e di elicotteri rimanendo in attesa di ricevere l'ordine di assalirla. Venerdì 22 agosto venne chiesto agli occupanti della casa colonica Depeille di arrendersi ma, dopo una sparatoria che fece due morti tra le forze dell'ordine e un ferito grave fra chi manifestava all'esterno della casa colonica, venne dato l'ordine. Arrivarono nuovi rinforzi con gli elicotteri e la folla tentò di forzare i blocchi della polizia, cantando l'inno corso e incendiando i resti della casa colonica e delle cantine confinanti. Per tutta la notte Bastia fu teatro di feroci scontri tra manifestanti indipendentisti e gendarmi. L'ARC si dissolse il 27 agosto e ciò provocò nuovi scontri a Bastia, che si conclusero con un morto e molti feriti tra i gendarmi mandati dalla Francia. Il dramma di Aleria portò alla luce il problema della gestione delle finanze e della politica colonialista Francese in Corsica, e portò a un boicottaggio dei vini corsi. Si parla di questo momento della storia corsa come "I tre minuti che svegliarono la Corsica" facendone risorgere il nazionalismo. Des décennies durant les corses réclament que la plaine orientale soit assainie du paludisme qui la rendait incultivable. L'État a toujours fait la sourde-oreille. En 1944 l'armée américaine débarque en Corse et assainie la plaine. En 1960 est créee la SoMiVaC afin de racheter des terres de les remembrer et de les revendre à des corses. En 1962 l'Algérie est indépendancen, 20 000 Pied-noir s'installent en Corse. Les 400 premiers lots furent prêts mais Paris donna l'ordre d'en réserver 90 % pour les Pieds-noirs avec des prêts bancaires à taux zéro. Michel Rocard dans "Le Monde" le 31 août 2000 dira : "Ce pourcentage était une incitation à la guerre civile". Les agriculteurs corses n'aurons que les miettes et se verront refuser les crédits bancaires. Et puis il sera demandé aux Pieds-noirs de ne plus payer leurs dettes d'installation, alors que les corses, eux, devaient continuer à payer les leurs. Les Pieds-noirs se mettent à trafiquer le vin : pour augmenter la quantité ils ajoutent de l'eau, de la glycérine, des lies de raisin, et du sucre. La quantité augmente de 300 %, la qualité est médiocre. 1970, l'Etat interdit ces pratiques, des Pieds-Noirs achètent le vin à des viticulteurs corses pour le revendre. Depeille fait banqueroute, il doit 6 millions francs à des confrères qui doivent de l'argent aux viticulteurs corses. Depeille n'a pas les moyens de payer et avec l'accord de la Banque crée une société-écran : la COVIREP pour rembourser ses dettes. La COVIREP fait faillite, les dettes deviennent beaucoup plus importantes que les dettes initiales. La Justice ferme les yeux, le gouvernement tente d'étouffer l'affaire. Les viticulteurs corses ne sont pas remboursés. L'ARC propose que les escrocs revendent leurs terrains et payent leurs dettes avec l'argent récolté. La proposition est rejetée par l'État qui ordonne aux banquiers de prêter de l'argent aux viticulteurs créanciers. En réponse Edmond Simeoni et des militants de l'ARC décident d'occuper la cave Depeille pour dénoncer publiquement le scandale. L'occupation était censée être pacifique et ne durer que 4 jours avec une conférence de presse. Poniatowski ne se envoie 4 000 gardes mobiles avec des chars et des hélicoptères.