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Les Equipements de protection individuelle sont, actuellement, moins la cible des produits phytos que d’attaques en règle multiples et variées. Sont-ils réellement utilisés par les agriculteurs ? Sont-ils efficaces ? Faut-il les porter au-delà du délai de ré-entrée dans les vignes et les vergers ? Autant de questions soulevées dans plusieurs rapports récents de l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Certaines de ces questions, telle que l’efficacité et le délai de ré-entrée, doivent faire l’objet d’études complémentaires, de l’aveu de l’agence, qui précise au passage que les Epi doivent être compatibles avec l’activité des personnes. Bonne nouvelle : les ministères de l’Agriculture et du Travail viennent de signer un avis permettant de proposer aux agriculteurs des Epi adaptés à la spécificité de la pulvérisation. De quoi contribuer à renforcer leur acceptabilité et au final leur utilisation effective. Les Epi connectés pourraient aussi contribuer à améliorer la sensibilisation et la protection.