12Nombre de vues
0Évaluation

Dans le contexte du déficit mondial du sucre, la disparition du dernier quota de la politique agricole commune le 1er octobre 2017 s’annonce comme un nouveau souffle. Cette année, les cours mondiaux du prix du sucre ont plus que doublé, du fait notamment d’une production brésilienne pâlichonne. Avec ses 37 millions de tonnes de sucre, le Brésil représente 40 % du marché. Mais les récentes conditions climatiques très difficiles (El Niño) ont empêché le pays d’investir dans ses plantations. Conséquence ? Le monde devrait être à court de la précieuse denrée jusqu'en 2019. Avec la fin du quota « sucre » dans l’Union Européenne, les fabricants vont pouvoir produire sans restriction, Français en tête. Premier producteur européen, la France prévoit d'accroître les surfaces cultivées des betteraviers de 20 %. Tereos (Beghin-Say), Saint-Louis Sucre et Cristal Union (Daddy), qui possèdent vingt-trois des vingt-cinq sucreries de l'Hexagone, investissent déjà à Dunkerque, au Havre et à Rotterdam. Les usines tourneront également à 120 jours au lieu de 100, pour être plus rentables.