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Algérie : Le triste bilan d'une économie algérienne sans espoir Le bilan économique du pays qui fête plus de cinquante ans d'indépendance est plus que mitigé. Sa trop grande dépendance à la manne des hydrocarbures donne l'image d'une économie sans perspective. L'Algérie célèbre le cinquantenaire de son indépendance dans l'inquiétude face à un avenir incertain. Cette agitation s'explique par la forte dépendance de l'économie algérienne vis-à-vis des hydrocarbures qui illustre le bilan mitigé des cinquante années d'indépendance du pays. Le régime en place depuis 1962 n'a réussi ni à diversifier l'économie, entièrement dépendante des hydrocarbures, ni à lutter contre la corruption généralisée, ni à stopper l'avancée de l'économie informelle (40 % du PIB). L'ouverture économique a été un échec. Tout comme les privatisations. Le pays se désindustrialise, la dépendance alimentaire augmente, les meilleures terres agricoles du Nord sont envahies par le béton où des milliers d'hectares disparaissent chaque année, la pauvreté s'installe à grande échelle de la société. Les dépenses faramineuses (500 milliards de dollars) effectuées entre 2001 et 2011, grâce à la manne pétrolière, pour moderniser les infrastructures de base et améliorer les conditions de vie des Algériens n'ont pas permis à l'économie de se diversifier. L'Algérie ne produit presque rien et nourrit sa population grâce aux importations. Son industrie agonisante représente moins de 5 % du PIB, en dépit des sommes colossales injectées par l'État pour relancer les entreprises publiques. Son agriculture, archaïque, n'arrive pas à satisfaire la demande locale en pommes de terre et en tomates. En 2011, les importations avaient atteint le record de 46 milliards de dollars, dont cinq milliards de dollars de produits alimentaires. Aucune stratégie de développement de l'Algérie ! Si la situation actuelle est mauvaise, le pire est à venir. Sans rente pétrolière, le gouvernement n'aura pas les moyens de financer sa coûteuse politique sociale à laquelle il consacre plus de 13 milliards d'euros par an pour maintenir la paix sociale et permettre au régime de se maintenir. Cinquante ans après son indépendance, l'Algérie donne l'image d'un pays à l'abandon ! Association des Amis de l'Environnement et protection du patrimoine El-Attaf