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Si nous ramenons l'évolution de l'homme moderne sur une période d'un an, nous constatons qu'il n'aura fallu que 36 heures à l'argent pour tout détruire sur son passage - Th. Desesquelle Plus d'infos sur le fonctionnement de l'argent : https://www.youtube.com/watch?v=kAdPszY_oWg Plus d'info sur la non nécessité de l'argent : https://www.youtube.com/watch?v=Tyj41YwDxNE Plus d'infos sur nos propositions : http://thevenusprojectfrance.org/e-book/ L'organisation que nous soutenons : http://www.thevenusproject.com/ Homo est le genre qui réunit l'Homme moderne et les espèces apparentées. Le genre est apparu il y a environ 2,3 à 2,4 millions d'années. Source Wikipedia -10 000 ans : Le Mésolithique est marqué par de tels changements économiques et sociaux que certains auteurs en font la première phase de la Protohistoire européenne. Des études récentes montrent en effet que le Mésolithique voit les populations se fixer sur des territoires limités développant très progressivement une agriculture sans domestication des espèces végétales, au côté des activités de pêche et de chasseur-cueilleurs avec des techniques de chasse innovantes (utilisation de microlithes comme armatures de flèches), des pratiques funéraires, l'émergence des premières nécropoles, des conflits sociaux. Source Wikipedia Cette portion de 10 000 ans, qui va du mésolithique jusqu'à nous, représente 0.41% des 2.4 millions d'années de notre Histoire en tant que genre. Grâce au partage et à la coopération, nous avons survécu pendant plus de 99.5 partie de cette évolution sans qu'il y ait de traces de conflits sociaux (1), au sens organisation préparée d'invasion et/ou de tuerie de plusieurs individus. Depuis l'apparition de l'échange (qu'il soit troc ou symbole monétaire...) et la compétition, soit les derniers 0.41% de notre Histoire, aucune période de paix n'a existé pour la totalité des humains quelque soit l'époque étudiée. Depuis, des traces de conflits émaillent la totalité de notre linéarité temporelle. De plus, notre capacité exponentielle à la destruction nous a mené en moins de 0.5% de notre vécu à la possibilité d'extinction de toutes formes de vie voir l'explosion de l'unique planète habitable dont nous disposons actuellement. En considérant que nous existons depuis 2 millions 4 cent mille ans et en rapportant cette proportion à 1 année, cela ne nous donnes que 36 heures d'existence de l'échange mais depuis ce jour et demi, nous sommes en conflits permanents. Boulimiques insatiables au comportement ultra individualiste, nombriliste et narcissique nous faisons fi de la réalité environnementale. Drapé d'une croyance prétentieuse en notre toute puissance avalisée sur l'autel de la valeur, quelle soit d'échange ou de monnaie, nous révélons de facto une absence totale d'humilité et de réflexion face à la réalité finit de nos ressources. « Malade égaré en mode auto destruction» serait l'image qui nous définirait relativement correctement si l'on remarque que durant ces dernières minutes, notre comportement a été suicidaire à moult reprises (affaire des missiles, bombes atomiques, guerre froide...). Tout dernièrement, à peine une poignée de secondes, nous venons d'ajouter d'autres fléaux à notre panoplie kamikaze provoquant des perturbations naturelles de plus en plus fréquentes et de plus en plus intenses (réchauffement, ouragans, tsunami...) et autres pollutions et risques technologiques (guerres chimiques, biologiques, bactériologiques, continents plastiques...). L'intégralité de ces maux a une source unique identifiée, ils sont tous directement ou indirectement liés à la monnaie. Ces moins de 0.5% de notre temps sont juste une erreur d'aiguillage qui nous a mené dans une voix sans issue, une impasse. Avons-nous l'intelligence nécessaire pour faire demi-tour et rectifier la direction à prendre pendant que nous le pouvons encore ? ou préférerons-nous continuer cette propulsion suicidaire et béatement, un billet à la main, nous écraser contre le mur du chaos final ? La raison hurle au stop, la déraison protège le marché financier. La planète hurle son jour de dépassement (qui chaque année gagne du terrain), les humains se protègent en se réfugiant dans des pseudos réconforts médicamenteux, philosophiques, politiques et religieux espérant ainsi pouvoir occulter l'espace d'un instant, leurs différentes souffrances physiques, psychologiques et mentales. L'histoire dira (ou ne dira pas) si l'auto proclamé Homo sapiens méritait son nom. 1 Pascal Picq -- Au commencement était l'homme (page 178)