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Avoir une alimentation saine, suffisante et équilibrée est un droit. L’état doit remplir cette mission. Pour la Guinée de 1958 à nos jours ce droit est un rêve malgré la bénédiction divine : conditions climatiques (précipitations, température et lumière) et sols (terres arables ; fertiles et irrigables) très favorables. Si ces conditions sont favorables à la culture de plusieurs espèces végétales allant des fruits et légumes, aux cultures vivrières : riz, maïs ; fonio…. Et des cultures industrielles : café, cacao palmier à huile…. De nos jours le résultat est décevant et l’avenir est incertain. Ceci n’est pas une fatalité mais une question de réalisme, de choix politique, de manque de compétences etc…. Tous les politiciens parlent de l’agriculture comme principal clé du développement mais personne n’est prêt à relever le défi En Guinée : chacun parle de tout. Un maçon se met à la place du tisserand ; un médecin fait du commerce, un économiste parle à la place des agronomes. Il est temps que chacun intervient dans son domaine pour le respect de la science notamment sur les questions techniques. Les Slogans : Président paysan, vidéos avec les agriculteurs, photos sur des plaines, des logos avec une daba ; des logos avec des épis de céréales c’est de la communication politique et des tapes à l’œil pour tromper des pauvres agriculteurs afin d’avoir leurs voix. Un président planteur ou Président paysan est synonyme d’une agriculture paysanne. L’agriculture est une discipline scientifique un intellectuel doit respecter la science et un économiste doit éviter de renter dans les questions techniques de l’agriculture ce n’est pas par ce qu’on est planteur qu’on n’est scientifique. Un peu de respect tout le monde n’est pas analphabète. La Guinée n’a pas besoin d’un Président paysan mais un président normal qui a des compétences mais sait déléguer des pouvoirs et affecter des missions.