vue - Jardinage naturel : les engrais pour enrichir le sol et nourrir les plantes
Jardinage biologique, écologique ou naturel ? Quels engrais utiliser pour nourrir vos plantes et surtout votre sol ? Quelques minutes avec des passionnés de jardinage (dont Hubert Jacob) pour en apprendre un peu plus.
Commentaires
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bonjour....
Pouvez-vous me dire si le terreau de charbonnière peut être utilisé au jardin..?
Un forestier m'a proposé le résidu de sa fabrication de charbon de bois. -
Bonjour, belle vidéo. Cependant, une fois l'engrais vert coupé, il faut le laisser sur place. Si c'est un engrais plutôt carboné (graminée, poacée), rajouter un peu de vert (vesce, trèfle) pour un rapport 2 fois plus de carbone que d'azote. Si c'est un engrais vert sans lignine, donc plutôt azoté, pailler. Et lancer la nouvelle culture tout de suite. LA TERRE NE DOIT JAMAIS ÊTRE RETOURNÉE, sinon, c'est pas la peine de semer des engrais verts ni de pailler, et ça tue les organismes qui participent à la vie du sol dont les vers de terres et les mychorhizes. Retourner la terre, c'est enterrer vivants les microorganismes qui vivent à la surface du sol, et remonter à la surface du sol les micro organismes vivant en anaérobie au fond des sols. À la limite, aérer la terre à l'aide de la grelinette ou d'une simple fourche-bêche, en enfonçant les dents simplement et en les retirant, sans retourner la terre. Bonne continuation.
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Attention pour le composteur, on voit un zoom sur un composteur fait de palettes.
Il faut savoir que les palettes sont généralement traités (comme les traverses de chemin de fer à éviter également ), et peuvent diffuser ces substances.. -
bonjour j aime beaucoup votre approche voici un article intérréssant
Matière organique et humus, différences et complémentarités
La gestion de la matière organique peut bien souvent se résumer à la caricature suivante : il faut mettre de la matière organique, si possible du compost, pour augmenter l’humus, ce qui entraînera automatiquement un accroissement de l’activité biologique des sols et une prospérité garantie des cultures !
Malheureusement, les agrobiologistes qui ont voulu mettre en pratique ce postulat n’ont pas tous obtenu les miraculeux résultats escomptés.
C’est que les écosystèmes sol-climat présentent une assez grande diversité et que, si des lois générales peuvent décrire l’évolution de la matière organique dans les sols, les phénomènes à l’œuvre ont des poids relatifs fort variables.
Avec le moins d’a priori possible, il faut commencer par évaluer l’importance des phénomènes en cours et leur répercussion sur la culture en place. Si l’on dispose d’apports ou de pratiques pouvant influencer tel ou tel phénomène, il s’agit de gérer un équilibre, cad de favoriser , si besoin, un processus fertilisant évolutif et surtout d’éviter d’accroître un processus préjudiciable à la productivité de la culture.
La matière organique du sol est-elle de l’humus ?
Les conditions pédo-climatiques déterminent les possibilités de transformation des matières organiques dans le sol.
Ces possibilités peuvent être regroupées dans trois tendances :
La minéralisation est la décomposition des molécules organiques sous des formes simples et solubles, qui servent de nutriments pour les microorganismes et les plantes mais peuvent également subir des phénomènes de lessivage.
L’humification est définie comme une réorganisation de la matière organique par l’activité microbienne, sous des formes insolubles pouvant être à nouveau minéralisées. C’est le processus le plus favorable.
L’accumulation concerne les matières organiques qui échappent à l’activité biologique, cad qui ne sont ni minéralisées, ni humifiées ; elles alimentent un cycle géologique (tourbe, charbon,…) mais ne participent pas à la fertilité du sol.
Ces trois phénomènes existent dans tous les sols mais dans des proportions très variables.
Les techniques fertilisantes les plus efficaces sont celles qui orientent l’évolution des MO vers l’humification en adéquation avec l’évolution même du sol ( texture et structure ).
Les apports organiques sont-ils toujours bons ?
La fertilisation organique, si elle paraît plus naturelle, peut causer des problèmes et les analyses « classiques » sont peu de recours pour choisir un produit plutôt qu’un autre. Le recours aux composts peut être source de désillusions car l’apport de carbone, trop stabilisé par le processus de compostage, non seulement n’augmente pas l’intensité de l’activité microbienne, mais peut créer une carence en azote, pouvant se répercuter au niveau de la plante.
Les gros apports d’engrais organique, de compost ou même de mulch, modifient autant , sinon plus, le « terroir » que les apports minéraux injustifiés.
La nature de l’apport organique est un facteur fondamental à prendre en compte. Les seules matières organiques pouvant faire de l’humus stable sont les cellulose et la lignine et elles sont évidemment les plus difficiles à minéraliser.
De manière plus générale, un apport organique ne peut pas à la fois minéraliser facilement et faire de l’humus stable.
La condition primordiale pour permettre à cette double dynamique de s’installer de façon pérenne et irréversible dans le temps est d’agir sur le contrôle du milieu afin de sélectionner naturellement les groupes microbiens en charge de ces orientations ( minéralisation et stabilité )
Les produits d’origine animale, les tourteaux et les plantes jeunes sont de type minéralisant, ex. lisier, fientes, farines plumes, cornes, tourteaux, engrais verts, capables de stimuler l’activité microbienne mais ne constitueront jamais une source d’humus stable.
Inversement, les produits pailleux ou ligneux sont de type stabilisant, ex. pailles, bois, écorces, résidus cultures, compost +/- mûr, cad qu’ils sont une source d’humus stable mais ne stimuleront jamais l’activité biologique intense.
De ce point de vue, il faut rappeler que le compostage consiste en une stabilisation de la matière organique : plus il est poussé loin, moins l’activité microbienne du sol sera favorisée.
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Tamis pour le compost : Utiliser une ancienne grille de ventilateur ! Pas grand, léger, facile d'utilisation et puis, c'est donner une 2è vie à ce qui est destiné à la déchetterie (du moins reporté à plus tard).
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dans le commerce pas serieux je preferes le faire moi meme
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c genial! merci bcp je vais essayer les engrais verts...j'ai déjà le lombric compost ;-)
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