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----Juba(Yuva en Kabyle)----chanteur Kabyle!----Hommage a ----Matub----Lwennas---- L'histoire de ce Nom Berbère du père au fils---: Juba Ier (en berbère : Yuba I ou Yuva I, tifinagh : ⵢⵓⵠⴰ) (v. 85 av. J.-C. - 46 av. J.-C.), dernier roi de Numidie orientale. Né à Hippone (actuelle Annaba), il fut le fils et successeur du roi Hiempsal II. Il est le père de Juba II, son successeur, roi de Maurétanie (52 av. J.-C. - 23 ap. J.-C.)sa défaite , c'est finalement à la bataille de Thapsus (Tunisie) sur le sol Carthaginois que César parvient à vaincre le roi numide en l'an 46 av. J.-C. , Juba Ier revint vers sa capitale Zama qui était située au sud-est de la grande cité de Cirta, mais les habitants lui interdirent d'entrer dans la ville. Ils se rappelèrent qu'avant de partir au combat, le roi leur avait demandé de lui fermer les portes de sa capitale s'il perdait la guerre contre le Romain. Juba Ier, aux pieds des remparts de sa ville, réclama en vain à ses sujets de lui rendre ses femmes et ses enfants. Afin de ne pas tomber entre les mains de Jules César, il finit par choisir le même sort que son ami et allié romain Caton d'Utique : le suicide.. Son fils Juba II----:Après la défaite de Juba Ier, César fait une entrée triomphale à Zama. C'est dans l'habitation de l'Aguellid (roi berbère) défunt qu'il décide du partage de l'Afrique et du sort de la famille royale. Juba II alors âgé de cinq ans à peine est envoyé en otage à Rome où il figure, par la suite, au triomphe de César derrière Vercingétorix de Gaule et Arsinoé, sœur de Cléopâtre d'Égypte. Nous ne savons pas ce qu'il advient des autres membres de la famille de Juba, toujours est-il que Juba II est élevé dans une captivité dorée par Octavie, la sœur d'Octave, le futur empereur Auguste. Juba s'attire l'amitié de son protecteur qui lui offre des occasions de se distinguer et de s'élever au rang des autres princes. Octave lui accorde le droit de cité romaine et Juba prend alors les noms et prénoms de son protecteur: Gaius Iulius et les transmettra plus tard à ses affranchis, mais il s'abstiendra de le porter après avoir reçu le titre de roi. Il participe probablement à la campagne d'Orient de 31 à 29 contre Cléopâtre et Marc Antoine, et sûrement à celle d'Espagne de 26 à 25 où Octave apprécie sa fidélité et son adresse. C'est au retour de cette campagne qu'il reçoit en récompense une partie des États de Bocchus et Bogud en plus de ce qu'il restait du royaume de son père. À la sixième année de son règne, en 19 av. J.-C., il épouse Cléopâtre Séléné (la gréco-égyptienne), fille de Cléopâtre reine d'Égypte et de Marc Antoine, qui avait été élevée avec son frère jumeau Alexandre Hélios par la sœur d'Octave. C'est cette même Octavie, épouse répudiée de Marc Antoine, qui avait élevé Juba II. Cléopâtre Séléné est couronnée à son tour en raison de son ascendance maternelle et est officiellement associée au pouvoir sans qu'il y ait toutefois partage territorial d'autorité. Ce territoire, malgré certaines amputations au profit des colonies romaines, s'étend donc de l'Atlantique à l'ouest, à l'embouchure de l'Ampsaga (Oued el kebir) à l'est et comprend les régions de Sétif au sud ainsi qu'une partie des territoires des Gétules du sud-est algérien et tunisien. Le rétablissement de ce vaste royaume, supérieur en superficie à celui de Massinissa dans ses grands jours, ne constitue pas pour autant un recul dans la politique coloniale romaine. Il marque seulement une pause. Auguste abandonne moins à Juba la propriété que l'usufruit de son royaume, disposant des territoires, les divisant, les morcelant à sa guise, sans que le roi numide ne manifeste la moindre résistance, tellement son esprit, par l'éducation qui lui avait été dispensée, était obnubilé par l'obéissance à Rome. Mais son fond berbère ne disparut pas, et Juba II s'intéresse tout de même à ses origines et à l'étude du libyque et du punique, langues de culture de ses ancêtres. En renonçant à l'annexion de la Maurétanie, l'empereur sait ce qu'il fait : avec Juba II à la tête de ces vastes territoires où se sont enracinés de nombreuses colonies romaines indépendantes du roi, il peut, sans crainte, confier l'administration des indigènes à un chef « indigène » qui, plus habilement que des fonctionnaires romains, saurait maintenir la paix. L'Afrique continue donc à pourvoir Rome de ses produits divers en général et agricoles en particulier. Les Grecs lui érigèrent une statue auprès de la bibliothèque du gymnase de Ptolémée à Pausanias. Son règne est marqué par son sens de la démocratie et l'attention qu'il eut pour son peuple. Son fils et successeur Ptolémée de Maurétanie poursuit en partie la politique de son père, mais n'héritera pas des vertus de celui-ci.