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Pourquoi les efforts déployés pour faire adopter de meilleures pratiques culturales et des variétés améliorées dans les terres semi-arides du Kenya -- où vit 20 % de la population du pays -- ont-ils échoué ? Trouver la réponse à cette question est au coeur même des travaux que mènent des chercheurs du Kenya Agricultural Research Institute (KARI) et d'une université canadienne, l'Université McGill, en vue de favoriser l'adoption généralisée de pratiques culturales plus productives et de semences résilientes à rendement élevé. Travaillant de concert avec des agriculteurs, les chercheurs espèrent faire reculer la faim, en constante progression dans cette zone de 7,5 millions d'hectares en pleine expansion. Ils estiment essentiel de recourir à des pratiques et à des techniques novatrices pour s'attaquer aux problèmes que connaissent les agriculteurs, parmi lesquels les sécheresses fréquentes, l'épuisement des sols et les changements climatiques. L'équipe est soutenue par le Fonds canadien de recherche sur la sécurité alimentaire internationale (FCRSAI), initiative concertée du CRDI et d'Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada. Le FCRSAI supervise 21 projets mettant à contribution des chercheurs tant du Canada que de pays en développement qui s'attaquent aux problèmes interreliés que sont la dégradation de l'environnement, l'agriculture peu productive et la faim dans des zones d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes et d'Asie qui sont exposées à l'insécurité alimentaire. Watch the slideshow in English: http://youtu.be/SSICAfMolpw