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L’unité d’assemblage de tracteurs agricoles et de fabrication de matériel d’accompagnement, en cours de réalisation à Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi Ouzou, sera opérationnelle fin septembre 2016 avec la prévision de mettre sur le marché 3 000 tracteurs et 2 200 matériels d’accompagnement par an et de créer 520 emplois à l’horizon 2018. Le projet, dont le coût de réalisation est de 2,1 milliard de dinars, a fait l’objet, hier, de la visite d’une délégation venue d’Inde et conduite par Ashok Sharma, président et chef exécutif du constructeur indien, Mahindra pour l’Afrique et l’Asie du Sud. Lors de sa rencontre avec son partenaire local, le patron de l’Eurl LD Azouaou, en présence du P/APW, des présidents des Chambres de commerce et d’agriculture, sur le site de l’unité en phase d’achèvement, le P-DG de Mahindra a déclaré que “les bonnes relations entre l’Inde et l’Algérie font que le constructeur Mahindra est très intéressé par le marché algérien dans tous les domaines et disposé à maintenir et consolider les relations de partenariat avec l’Eurl LD Azouaou conformément aux nouvelles dispositions de lois réglementant le partenariat en Algérie”. Le responsable Mahindra, premier fabriquant de tracteurs au monde, s’est dit “confiant” quant aux perspectives d’investissement et de développement qu’offre l’Algérie. “Le marché algérien est très important pour nous, et nous comptons investir à long terme dans ce pays qui est un immense territoire qui a besoin de mécanisation pour développer son agriculture, notamment dans ce contexte où l’Algérie vit une crise due à la chute des prix du pétrole et à la dévaluation de sa monnaie”, a-t-il souligné, en précisant que Mahindra est aussi spécialisé dans l’irrigation, l’agroalimentaire, l’étude de l’utilisation du sol et la formation. Des domaines dans lesquels, dit Ashok Sharma, Mahindra peut aider l’Algérie qui compte récupérer des terrains sahariens pour développer son agriculture. “Notre objectif n’est pas seulement de vendre des tracteurs, mais aussi de transférer notre savoir-faire à notre partenaire, d’offrir une formation en utilisation de sol et en sauvegarde des semences pour ainsi contribuer à une meilleure productivité de l’agriculture algérienne”, a-t-il encore souligné. Au cours des discussions entre les deux parties, il a été révélé que les deux entreprises sont déjà engagées pour la création d’une société mixte de fabrication de tracteurs en Algérie avec la perspective d’exporter vers le marché nord-africain et européen à l’horizon 2017- 2018 et de satisfaire la demande nationale qui est de 9 000 à 10 000 tracteurs/an, de contribuer au renouvellement du parc national de tracteurs agricoles, dont 70% dépassent 20 ans d’âge.