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Le gouvernement français actuel semble écarter la question de la reconnaissance par la France de son occupation de l’Algérie par un système de colonisation, qui a entraîné des crimes contre l’humanité et de guerre. Cinquante années après, la France évite même de demander le pardon tant attendu par le peuple algérien. Une occupation de 132 années, pendant laquelle des milliers d’Algériens sont assassinés, enlevés, guillotinés, brûlés vifs, disparus, alors que des biens, terres agricoles, résidences, etc. sont spoliés. Un crime contre l’humanité suivi d’un crime de guerre impunis à nos jours. Un détournement de ressources naturelles, exploitées pendant 132 ans… Cela démontre encore une obstination caractérisée à aller vers l’avant dans les relations entre les deux pays. Les Algériens n’ont appris que la mise en veilleuse par la précédente composante de l’APN du dossier du projet d’incrimination du colonialisme en Algérie, alors qu’ils devront savoir que durant les années quatre-vingt-dix, il a été déposé un dossier revendicateur des dédommagements de la période d’occupation et qui concerne aussi la période d’après le recouvrement de la souveraineté. Un dédommagement financier qui s’élève en 1994 à un chiffre de 1 700 milliards de dollars.