86Nombre de vues
1Évaluation

Depuis son élection, Hugo Chávez déclare mettre petit à petit en place une politique économique sensiblement « socialiste » sans pour autant l'être totalement, il la nomme « révolution bolivarienne87 ». Une redistribution partielle des terres a été lancée : dans un pays où l'économie est principalement fondée sur l'exploitation du pétrole et où la question de la terre n'est pas considérée par certains comme un problème économique depuis les années 1960 [réf. nécessaire] -ce qui rend d'autant plus important le développement du secteur non pétrolier-. Hugo Chávez décide de nationaliser les latifundios, grands domaines de terre cultivable peu exploités et dont la légalité de l'acquisition est questionnée (certains riches propriétaires ne sont pas en mesure de justifier d'un titre de propriété). Il les redistribue alors à des coopératives d'agriculteurs, sous le régime de la propriété communale [réf. nécessaire]. Selon le journal International Herald Tribune, les résultats n'en ont pas été concluants et de nombreux économistes craignaient en 2007 que la politique menée par M. Chávez ne rende le Venezuela encore plus dépendant des importations alimentaires qu'auparavant88. Ce pronostic reste à confirmer. Des systèmes de microcrédits d'initiative publique sont mis en place afin de faciliter le développement des petites entreprises parmi les franges les plus pauvres de la population n'ayant pas accès au crédit bancaire, faute de garanties suffisantes. À la différence du microcrédit commun, issu d'initiatives privées, celui mis en place ici est encouragé par l'État mais également par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés pour les initiatives visant les réfugiés colombiens