2m 48s: longueur
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PAGE FACEBOOK: https://www.facebook.com/pages/Lasrim/331042073795?ref=hl Crédit photos : Marine Couturier Des ombres passent de toutes pars, remplissant le paysage, Impossible de savoir avec exactitude ce qu'expriment leurs visages A dire vrai, je ne sais qu'attendre d'elle Le regard perdu entre ciment et ciel Je t'emmène te perdre Mon retard perdure, à croire qu'il suffirait de tendre les ailes Pour voir la face caché de l'iceberg J'vide mon fiel à coups de plumes Si tant est que les coups durs S'oublient en 2 rimes 3 mesures Les astres mentent trop d'étoiles sont mortes Sous les ponts dans des tentes des hommes dorment La ville est triste du sors du produit de ses hormones Ses yeux resteront clos; elle se sait couchée sur une mine d'or Alors à quoi bon? Pourquoi ne pas s'engraisser? Après tout si tous ne peuvent naître en milieu aisé Quoi de plus banal? Et je dirai même quoi de plus naturel Pour une espèce animal de créer au profit des plus forts une chaine alimentaire? J'attends mon tour et envoi pour l'heure Du troisième étage de la mienne mon art en éclaireur En plaçant mes espoirs en toi J'ai comme tiré une croix Juste derrière l'horizon J'attends la prochaine saison Que s'écoule le temps Que le couperai tombe Accrocher à mes couplets j'pousse La vérité à se jeter à mes trousses J'ai scruté chaque recoin de ma ville où se reflète ma vie Constaté que les directions suivies ne sont pas toujours celles qu'on avait pour cible Itinéraire indicible où s'dessine l'incertitude D'y suivre la bonne route tant les tentations font que la raison titube Fausses notes et approximations inspirent mon improvisation des rimes et des proses forment le réceptacle des mes aspirations Des crimes et des roses déroulent le fil de mes contradictions Au sein des champs d'ciment Immiscer mes chants sinon Mes gens crieront qu'si j'mens J'm'en mordrait les doigts Augmente les watts j'repète Depuis un océan d'ciment j'rame et marque en marge la rage Qu'anime ces pages à travers mon art C'est des balafres et des victoires On y trouve aussi de la joie parfois Mais prends garde je vois Qu'à l'horizon se profile le soir J'en profite et pars au loin M'évade, éparpille mes traces avec soin