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le bon sens au cimetière Suite à la diffusion cette semaine sur France 3 du magazine « Pièces à Conviction » concernant les pourris de la finance, j'ai décidé d'aller plus loin que le reportage et de faire une petite enquête... Elle concerne les « Fonds de la mort », ces fonds spéculatifs qui rachètent les assurances vies des vieux malades et qui spéculent sur leurs morts. Les journalistes incriminent 2 banques françaises dont l'une « n'a pas souhaité répondre à nos questions » : il s'agit du Crédit Agricole. Et bien je comprend pourquoi les banksters qui n'ont d'Agricole qu'une façade « historique » ont fermé leurs claques merdes à l'instar de BNP Paribas qui a bredouillé quelques explications sans convaincre lors du reportage télévisé : la réalité dépasse la fiction ! Histoire de s'en convaincre, voici un extrait de la plaquette d'une de leurs filiales (CACEIS) planquée au Luxembourg qui fait donc la promotion de ce qu'ils appellent « un placement d'avenir » : « Le marché du life settlement se développe en europe CACEIS s'est appuyé sur son expertise en gestion alternative pour proposer un montage complet de support aux fonds life settlement. OPPORTUN POUR LE TITULAIRE DU CONTRAT Le life settlement donne désormais au titulaire d'une police d'assurance-vie la possibilité de vendre son contrat à un tiers (par exemple, un fonds) en échange d'une somme forfaitaire supérieure à sa valeur de rachat auprès de la compagnie d'assurance. Besoin de liquidités, performances médiocres du contrat actuel, possibilité de distribuer ses actifs de son vivant, contrat devenu obsolète, sont quelques raisons parmi d'autres qui motivent la vente d'un contrat d'assurance-vie. À titre d'exemple, le titulaire d'un contrat d'assurance-vie prévoyant le versement d'un capital-décès de 450 000 USD ne percevrait que 30 000 USD environ en cas de rachat par l'assureur, alors que le fond Life Settlement lui versera près de 90 000 USD, selon certaines conditions. » Après les magasins de la crise du style Cash Converter qui rachetait votre guitare à 25% maxi de sa valeur, le Crédit Agricole vous propose de racheter le patrimoine que vous laissez à vos enfants (par exemple) pour à peu près le même pourcentage : sympa hein ? Et quand vous clamser : bingo dans leur escarcelle de pourris et de la crevure du client qui a acheté ce « produit » ! Mais si cela se trouve : vous en possédez vous-même sans le savoir car il est « noyé » dans l'un des produits financiers que vous avez contracté auprès de votre « sympathique » banquier ! Allez savoir... Le bon sens aujourd'hui, le Crédit Agricole vous le met là où je pense... La page d'accueil de la filiale du Crédit Agricole http://www.caceis.fr/fr/caceis.html La page dédiée à votre mort prochaine http://www.caceis.com/fr/newsletters/newsletter-14.html#a4