1140Nombre de vues
5Évaluation

Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24.my/YTliveFR Au menu de cette revue de presse française, jeudi 11 août, les révélations du Canard Enchaîné sur la Dépakine, un médicament anti-épileptique prescrit à des milliers de femmes enceintes malgré les risques avérés pour le fœtus, le côté obscur de l’économie collaborative, et un appel pour sauver les grands mammifères.   Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…   A la Une de la presse française, ce matin, ces révélations alarmantes sur la Dépakine, un anti-épileptique prescrit à des milliers de femmes enceintes, accusé de provoquer des malformations du fœtus.   Les chiffres révélés hier par le Canard Enchaîné sont vertigineux. D’après l’hebdomadaire, près de 10 000 femmes se seraient vu prescrire ce médicament entre 2007 et 2014 – un chiffre à mettre en relation avec le pourcentage de malformations, 10% des naissances, et de troubles du développement chez l’enfant, entre 30 et 40%, liés à la prise de ce médicament, dont les risques pour les femmes enceintes sont pourtant connus depuis longtemps. Des centaines, voire des milliers d’enfants pourraient donc être concernés. La Croix évoque «un dossier qui met en cause la réactivité des autorités sanitaires pour tirer les conséquences des données accumulées au fil des ans et informer les patients des effets indésirables de certains médicaments» - un dossier «qui vient après celui d’un autre médicament, le Mediator, et qui oblige à repenser la pharmacovigilance dans son ensemble».   Révélations également du Parisien, sur une énorme anomalie fiscale, cette fois. D’après le journal, le leader mondial de l’hébergement sur internet, Airbnb, n’a payé que 69 000 euros d’impôts en 2015, en France - 69 168 euros, très précisément, pour un chiffre d’affaires estimé par le Parisien à 65 millions d’euros, treize fois plus que le chiffre publié par la société. Comment expliquer cette différence? Selon le journal, l’entreprise américaine, immatriculée dans le Delaware, un paradis fiscal, et qui pèserait 27 milliards d’euros selon les analystes, pratique tout simplement l’art subtil de l’optimisation fiscale, son siège social européen étant installé en Irlande, où l’impôt sur les sociétés, 12,5% est le plus faible du continent. I n’y a là rien d’illégal, mais le Parisien s’interroge sur la «moralité» de ce contournement fiscal, à l’heure où la croissance rapide de la société met, en outre, en difficulté l’hôtellerie traditionnelle et détruit des emplois - «autant de raisons de s’interroger sur les pratiques fiscales de ces squatteurs issus de la nouvelle économie», selon le Parisien. Le côté obscur de l’économie collaborative, c’est à lire aussi du côté de l’Humanité. Après la colère des chauffeurs d’Uber, voici celle des livreurs de repas à vélo, très remontés contre la direction de Take Eat Easy, qui a récemment annoncé avoir été placée en redressement judiciaire et semble ne pas être en mesure de régler les salaires du mois de juillet de ses 2000 à 3 000 employés, qui travaillaient comme auto-entrepreneurs pour cette start-up. Les sommes dues varieraient entre «200  et 4 000 euros, voire plus» - de quoi faire «dérailler les coursiers», selon l’Huma, passablement remonté contre une économie dont «l’idéal déclaré de liberté se paie(rait) dès aujourd’hui d’une précarisation généralisée». «Le monde des start-up, écrit l’Huma, c’est la version souriante de la loi travail. Take Eat Easy est la première grimace». Peu de secteurs échappent désormais à cette nouvelle économie. «Fini le temps où l’on errait dans les rues, un guide à la main, en cherchant désespérément un hôtel, qui était déjà complet parce que s’y retrouvaient tous ceux qui avaient le même guide!», annonce Slate, qui se demande si l’on peut aussi «ubériser les guides touristiques». Les applis pour les vacances se multiplient, elles aussi.   Guides ou applis, un dilemme, seulement, pour celles et ceux qui partent en vacances. 80 ans après la généralisation des congés payés, seul un tiers des Français défavorisés partent durant le congés, d’après Libération. «Le voyage est loin d’être un acquis pour tout le monde», rappelle le journal. Une famille sur deux et un enfant sur trois ne partent jamais.   Un mot, pour terminer, l’appel lancé par 43 scientifiques, dans le Figaro, pour... Lire la suite sur notre site web. Notre site : http://www.france24.com/fr/ Rejoignez nous sur Facebook: https://www.facebook.com/FRANCE24.videos Suivez nous sur Twitter : https://twitter.com/F24videos