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Le 2 septembre 2015, les inspecteurs des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), ont effectué une inspection inopinée sur une exploitation agricole classée pour la protection de l’environnement, afin de s’assurer que les exploitants maîtrisaient les impacts environnementaux liés au fonctionnement de leurs installations, et que les mesures réglementaires imposées par arrêtés ministériels ou préfectoraux étaient bien respectées. Dans ce rapport, les inspecteurs ont déclaré avoir constaté l’absence de déversements des jus d’ensilage dans le ruisseau (Ils n’ont observé que la présence de traces d’infiltration de jus au niveau de l’aire d’ensilage, mais, selon eux, celles-ci s’arrêtent à quelques mètres et ne peuvent atteindre le ruisseau).Ces déclarations sont fausses, car elles ne correspondent absolument pas à la réalité telle que tout le monde peut la constater sur le site, plus particulièrement en ce qui concerne l’aire d’ensilage et ses effets négatifs sur le milieu aquatique environnant constitué par le ruisseau «le Dournaujou» et ses zones humides répertoriées par l’agence Adour Garonne et le PNR Périgord Limousin, et reconnu d’intérêt environnemental par la préfecture. Pourtant, les inspecteurs ont été informés depuis déjà longtemps, que des effluents d’élevage divers s’en échappent de façon importante en de multiples endroits, et ne s’arrêtent pas à quelques mètres, comme ils l’affirment a tort, mais vont bien se déverser et souiller directement la zone humide riveraine et un cours d’eau permanent qui coule à l’extrémité sud de l’aire d’ensilage, (à environ 2 mètres), avant d’atteindre la DRONNE et ses moules perlières pour lesquelles l’état a d’ailleurs enclenché le 31 juillet 2015, un vaste projet de protection, pour lequel il a engagé près de 6 millions d’euros pour la préservation de cette espèce menacée d‘extinction définitive sur la planète. N’est-il donc pas contradictoire, pour les services de l’état, d’engager un tel projet au coût non négligeable, et dans le même temps de fermer volontairement les yeux sur des pratiques qui contribuent à la disparition de cette espèce protégée ?Les images montrent de façon incontestable que les divers effluents d’élevage qui proviennent de l’aire d’ensilage et de stockage (jus d’ensilage, boues, fumiers, déchets divers…) ne s’infiltrent pas, mais que, bien au contraire, ils s’écoulent dans la zone humide à environ 5 mètres, (là ou se trouvent les pneus) et dans un ruisseau (qui coule sous les ronces juste après les vieilles bâches). En plus des jus noirs et malodorants, Le lit du ruisseau est tapissé par cette matière gluante et filandreuse de couleur marron. Les inspecteurs n’ont donc pas dit la vérité, et cela ne peut pas être contredit.Honteux et scandaleux de leur part. Ces faits ne sont pas nouveaux, car lors d’une inspection précédente, les inspecteurs avaient déjà omis de déclarer la non-conformité de 16 articles concernant des prescriptions réglementaires ou spéciales, alors qu’il leur était absolument impossible de ne pas s’apercevoir qu’elles n’étaient pas conformes ! Dans ces 16 articles, les inspecteurs ont osé déclarer conformes 24 mesures réglementaires ou de prescriptions spéciales imposées, alors qu’ils avaient au contraire constaté qu’elles n’avaient pas été mise en place de façon correcte, voire n’avaient mêmes et volontairement jamais été mises en œuvre par les exploitants !! Dans le cas que je vous décris, les déclarations fausses et récurrentes des inspecteurs, ainsi que le manque de transparence de leur motivation peuvent laisser croire à une certaine complaisance envers les exploitants. Ceci crée une situation anormale et insupportable qui pose réellement question quant à leur crédibilité et à leur capacité à mener à bien leur mission de protection de l’environnement. En tant que citoyen, je pensais que les professionnels assermentés de l’inspection étaient les garants de la bonne application de la réglementation, et qu’a ce titre, je pensais donc pouvoir leur accorder un niveau de confiance suffisant pour garantir les attentes en matière de loyauté et d’honnêteté envers les engagements qu’ils ont pris devant le tribunal de grande instance, en particulier en matière de protection de l’environnement. Je refuse donc les mensonges de complaisance des inspecteurs ICPE de la haute vienne qui, en plus de nuire à la crédibilité de ce service de l’état, portent largement atteinte à la préservation de l’environnement du ruisseau le Dournaujou, affluent de la Dronne, mais aussi à mon droit de vivre dans un environnement sain et préservé. après avoir visionné cette vidéo, les pollueurs ont passé le bull, mais les preuves restent...