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La première présentation fut donné par Mr Automane Kane, chef du projet de securisation de l'elevage pastorale au Senegal et coordinateur de l'association des veterinaires sans frontières (AVSF). Mr Kane nous fait découvrir cette association oeuvrant pour le développement rural en appui aux agricultures dans des régions défavorisées. L'AVSF veut montrer que l'agriculture paysanne est économiquement viable, écologiquement durable et socialement juste. Ce secteur est sans aucun doute une source d'approvisionnement des marchés, de création d'emplois, de valorisation de la biodiversité et du maintien de territoires ruraux vivants. La présentation suivante fut effectuée par Mr Diallo Adama Ibrahim, Président de l'union nationale des mini laiteries et des producteurs de lait local au Burkina Faso et responsable d'une mini-laiterie. Mr Ibrahim nous informe sur les contraintes vécues au Burkina, notamment la faible technicité pour la transformation du lait, les équipement étant artisanaux pour la majorité et la pratique de procédés de base pour la transformation. De plus, la gamme de produits finaux n'est pas assez diversifiée: lait frais, yaourt, gapal, fromage, beurre, etc...... L'exposé suivant fut réalisé par Mr Abddoulaye Touré. chef du projet mené par AMAD et le CERAI intitulé “Amélioration de l’accès et de la disponibilité des cultures fourragères et vivrières, de la viande et du lait au Gorgol”. Il juge important de nous présenter les caractérisations types des ML en Mauritanie, on retrouve ainsi les ML – artisanales, avec des équipements basiques, de locaux simples et une capacité de transformation allant jusqu'à 50 litres par jour. – Puis les Ml artisanales améliorées dite semi modernes. En effet, ces ML présentent des locaux ainsi que des équipements adaptés à la transformation du lait, leur capacité de production peut monter jsuqu'a 100 litres. Elles disposent notamment d'un label de contrôle de qualité et des mesures de contrôle sanitaires. – En dernier lieu on retrouve les ML modernes, dont le premier paramètre est la capacité de production pouvant aller à 200 litres voir 500 litres. Ces Ml disposent d'équipements de conditionnement. Dans le cas de ces ML l'effort doit être mis par rapport à la gestion des collectes, le rayon de collecte étant très large et le lait coûte donc plus chèr. Mr Alioune Diakhité chef du projet en développement ECODEV sera le quatrième et dernier à se prononcer sur le sujet. Cette organisationparticipe activement dans les programmes de développement durable, de bonne gouvernance et de lutte contre la pauvreté en Mauritanie. Concernant, le domaine laitier, l'association a remarqué un paradoxe dans la filière : Les femmes dans les villages disposant de lait n’ont pas accès à l’énergie pour la conservation. Autre contradiction : les laiteries industrielles ayant accès à l’énergie pour la transformation ont du mal à s’approvisionner en lait. Ainsi, leur objectif est d'assurer l’accès aux services énergétiques pour la chaîne de valeur Lait en vue de renforcer l’économie locale via : l’accès à l’énergie durable et stable , la Promotion de l’entrepreunariat, notamment féminin, le renforcement du pouvoir économique des femmes par l’accès aux plateformes solaires de conservation du lait ; la Mise en place de modèles d’organisation efficaces des petits producteurs, l'impulsion du développement d’un marché autonome de collecte et de commercialisation du lait.