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Les Iroquois, ou Iroquoiens, formaient l'un des deux plus importants groupes d'amérindiens, dont les Iroquois qui parlaient une langue de la famille linguistique de l'est de l'Amérique du Nord, l'autre étant celle des Peuples algonquiens. Essentiellement, les Iroquoiens sont semi-sédentaires et s'adonnent à l'agriculture. Ils vivent dans des villages de maisons longues, villages entourés de palissades pour se protéger. Ce sont des sociétés matrilinéaires où la transmission familiale se fait de mère en fille. Il y a de nombreux groupes de locuteurs iroquoiens qui se répartissent dans l'est de l'Amérique du Nord. La majorité se retrouvent dans le Nord-Est (les Iroquoiens nordiques) alors que quelques autres habitaient plus au sud. Chez les Iroquoiens du Nord, la situation au moment du contact avec les Européens allait comme suit: Habitant la région au nord du lac Ontario, il y avait la confédération des Hurons-Wendat (regroupant quatre (peut-être cinq) nations: les Attignawantans, les Attignenongnahacs, les Tahontaenrats, les Arendaronons et les Ataronchronons. Leurs voisins indépendants, les Pétuns ou Khionontateronons. Vers l'escarpement du Niagara, la confédération des Neutres-Attiwandarons rassemblait les Attiragenregas, les Ahondirhonons, les Onguiaronons, les Antouaronons et les Kakouagogas. Au sud-est du lac Érié se retroivaient les Ériéronons (Ériés), connus chez les Français comme la Nation des Chats, et qui formaient aussi une confédération de trois nations mal connues. Au sud du lac Ontario se répartissaient les groupes de la Ligue des Cinq Nations (Hodenosaunee), ou Gens de la Maison-Longue, connus aussi sous l'appellation Iroquois. Ils regroupent les Senecas (Tsonnontouans), les Cayugas (Goyogouins), les Onondagas (Onontagués), les Oneidas (Onneyouts) et les Mohawks (Agniers). À l'ouest des Sénécas habitaient les Wenroronons. Dans la haute vallée de la rivière Susquehanna habitaient les Susquehannocks, connus chez les Français sous l'appellation Andastes. Enfin, le long de la vallée du Saint-Laurent, de nombreux groupes apparentés se rassemblent sous l'appellation Iroquoiens du Saint-Laurent, dont ceux que rencontre Jacques Cartier dans la région de Québec (la «Province de Canada», incluant le village de Stadaconé) et de Montréal (dont ceux du village de Hochelaga). Les Iroquoiens du Sud habitaient près des côtes de la Caroline du Nord et de la Virginie (les Tuscaroras, les Meherrins et les Nottaways) et à l'intérieur des terres sur le plateau appalachien (les Cherokees). Le Iroquoiens sont semi-sédentaires. Ils peuvent occuper un territoire pendant vingt ans. En rapport avec la nourriture la chasse se pratique surtout au printemps et à l’automne, la pêche et l'agriculture étant les activités économiques qui faisaient vivre des populations assez considérables. Ils cultivent plusieurs plantes comestibles tels les citrouilles, les courges, les fèves, les tournesols et le maïs est la base de leur alimentation. Les Iroquoiens s'adonnent depuis des siècles à la culture du maïs. Alors que les hommes consacraient l’essentiel de leur temps pour assurer un apport en viande, en peaux et en fourrures, les activités agricoles incombaient essentiellement aux femmes. Les femmes font les gros travaux tels que cultiver les champs qui se trouvent derrière les maisons longues, en se servant de longs bâtons. Ce sont également les femmes qui fabriquent les vases en argile cuite qui seront ornés d'incisions aux motifs géométriques complexes. Ces vases serviront pour la préparation de la nourriture, pour le transport de l'eau et pour l'entreposage des surplus. Elles font aussi beaucoup de vannerie, des colliers et des bracelets. Mais comme ils pratiquent la culture sur brûlis et n'engraissent pas leurs champs, les sols s'épuisent rapidement, obligeant le groupe à s'installer ailleurs à des intervalles de dix à trente ans. Les activités de la chasse et de la pêche, de même que les expéditions commerciales ou diplomatiques, étaient des activités presqu’exclusivement masculines. Ils portent des mocassins et des raquettes tels que nous les connaissons aujourd’hui. Ils utilisent aussi un traîneau tiré par des chien. À l’aide d’un arbre nomme orme, dont l’écorce sert pour les maisons longues, ils fabriquent des canots qui peuvent contenir 10 à 12 personnes. Cela sert aussi à pêcher dans les lacs et la rivière environnante.