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Guelma (en arabe قالمة), appelée autrefois Calama ou encore Malaca, est une ville universitaire, et chef lieu de wilaya portant le même nom, de l'est de l'Algérie. Les armoiries de Guelma sont composées d'un blason soutenu par deux gerbes de blés d'or et surmonté, en couronne murale, d'une forteresse byzantine. Le blason lui-même est de gueules à la façade de théâtre romain d'argent, au chef d'or à deux rameaux d'olivier entrecroisés. Guelma se situe au cœur d'une grande région agricole à 290 m d'altitude, entourée de montagnes (Maouna, Dbegh, Houara) ce qui lui donne le nom de ville assiette, sa région bénéficie d'une grande fertilité grâce notamment à la Seybouse et d'un grand barrage qui assure un vaste périmètre d'irrigation. Ses ressources agricoles et thermales étaient depuis la nuit des temps la fierté de cette localité. Elle occupe aussi une position géographique stratégique, en sa qualité de carrefour dans la région nord-est de l'Algérie, reliant le littoral des Wilaya de Annaba, EI Tarf et Skikda, aux régions intérieures telles que les Wilaya de Constantine, Oum El Bouagui et Souk-Ahras. Des inscriptions libyques trouvées à Guelma prouvant que la région a été civilisée bien avant l'arrivée des Carthaginois ou des Romains, aux mentions latines attestant que Guelma portait déjà le nom de « Calama », bien que ce nom soit probablement d'origine phénicienne, l'histoire de Guelma est riche en évènements comme son territoire est parsemé de sites d'une étonnante originalité. D'illustres historiens anciens rapportent les récits de batailles que Jugurtha y livra en 109 avant J.C aux troupes romaines, il aurait vaincu, non loin de la ville de Guelma, précisément dans la mystérieuse Suthul, le général romain Postinius, un de ceux qui firent de l'antique Calama un centre urbain relativement important au cours du Ier siècle de notre ère. Ne fut-elle pas avec Setifis (Sétif) et Hippo-Reggius (Annaba) un des greniers de Rome au cours des IIe et IIIe siècles après J.-C. attestant que la période du règne des Sévères fit d'elle une des régions les plus prospères. Au cours de l'époque chrétienne (IVe et Ve siècles), Calama a eu Possiduss (Possidius) (qui était aussi biographe de Saint-Augustin) comme évêque et appartenait à la province ecclésiastique de Numidie. D'ailleurs Saint-Augustin et Donatus évoquent la prospérité de cette ville. Dès l'invasion vandale, Possiduss alla se réfugier à Hippo-Reggius et Calama tomba au pouvoir de Genséric. Après la reconquête de« l'Afrique du Nord » par les Byzantins, Solomon, général de Justinien, y fit construire une forteresse. Vint ensuite l'époque de la civilisation arabo-muslmane qui marquera à jamais l'histoire de Calama appelée désormais « Guelma ». Selon Ibn Khaldoun, des tribus arabes, en particulier les Banu Hilal, s'étaient déjà installées au cours du IXe siècle dans cette région attractive. L'époque ottomane, quant à elle, n'a pas effectué de changements radicaux dans le paysage socioculturel de la ville. Cependant, elle a bien laissé des traces elle aussi, ne serait-ce que par quelques noms de famille qu'on retrouve aujourd'hui. Conquise en 1834 par les Français, elle accueillit plusieurs générations de colons et de pieds-noirs. La résistance guelmoise contre le colonialisme finit par payer le prix fort, le 8 mai 1945 la ville connaîtra un massacre sans précédent dans son histoire. Et si Guelma parlait, elle dirait : « Je fus une terre de batailles et de passions. Tout au long des siècles, les eaux de la Seybouse ont rougi du sang de mes braves... J'ai vécu les guerres puniques, connu la colonisation romaine, et côtoyé Byzance avant de rentrer dans la spiritualité de l'Islam, pour retomber dans l'emprise des ottomans et replonger dans la colonisation française et retrouver enfin l'indépendance. Guelma est wilaya depuis 1974 et ville universitaire depuis 1986 avec l'Université du 8 mai 45. Sites et monuments touristiques,# Théâtre romain de Guelma (4.500 places) # Piscine romaine à Hammam Bradaa, Héliopolis # Vestiges antiques de Thibilis (Sellaoua Announa) # Nécropole de Dolmens et grottes funéraires de Roknia # Grande Cascade de Hammam Chellala (Hammam Dbegh) # Plateaux des cônes à Ain Hessaina. 01 Adrar · 02 Chlef · 03 Laghouat · 04 Oum-El-Bouaghi · 05 Batna · 06 Béjaïa · 07 Biskra · 08 Béchar · 09 Blida · 10 Bouira · 11 Tamanrasset · 12 Tébessa · 13 Tlemcen · 14 Tiaret · 15 Tizi-Ouzou · 16 Alger · 17 Djelfa · 18 Jijel · 19 Sétif · 20 Saïda · 21 Skikda · 22 Sidi-Bel-Abbès · 23 Annaba · 24 Guelma · 25 Constantine · 26 Médéa · 27 Mostaganem · 28 M'Sila · 29 Mascara · 30 Ouargla · 31 Oran · 32 El-Bayadh 33 Illizi · 34 Bordj-Bou-Arreridj · 35 Boumerdès · 36 El-Taref · 37 Tindouf · 38 Tissemsilt · 39 El-Oued · 40 Khenchela · 41 Souk-Ahras · 42 Tipaza · 43 Mila · 44 Aïn-Defla · 45 Naâma · 46 Aïn-Témouchent · 47 Ghardaïa · 48 Relizane