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http://fr.euronews.com/ La Politique agricole commune de nouveau en débat. Sa réforme est sur la table des ministres européens. Et l'une des questions clé est de savoir qui est en droit de recevoir des aides. Les propriétaires terriens ne devraient plus être rémunérés au même titre que les véritables exploitants, estime Marc Degossely. Pour cet éleveur bio, la distinction doit être faite très clairement : " Le propriétaire est quelqu'un qui a des capitaux, qui a placé, il n'attend que le revenu du loyer. L'agriculteur, celui qui vit de la production de la terre, c'et lui qui va dépendre du prix mondial qui va monter ou descendre. C'est lui qui va être aidé. " Dans un récent rapport, la Cour des comptes européenne a estimé que la Commission ne définissait pas suffisamment bien ce qu'est un agriculteur actif. Bruxelles rectifie le tir et propose donc, au grand dam de certains pays, d'exclure ce qu'elle appelle les agriculteurs de canapé. " Il s'agit des clubs de golf, des aéroports ou même d'autres acteurs qui sont totalement étrangers à l'agriculture comme les compagnies d'assurances " , explique l'eurodéputé Paolo de Castro. " Il faut donc clarifier ce qui ne doit pas être financé par la PAC et laisser aux Etats membres plus de flexibilité pour définir dans chaque pays quelles sont les caractéristiques de l'agriculteur actif. " La réforme de la politique agricole commune est censée simplifier le système des aides en introduisant un paiement unique à l'hectare et en rendant l'agriculture plus respectueuse de l'environnement. Mais c'est un dossier sur lequel les 27 ont le plus grand mal à s'entendre. Retrouvez nous sur : Youtube http://bit.ly/zr3upY Facebook http://www.facebook.com/euronews.fans Twitter http://twitter.com/euronewsfr