vue - Nourrir le monde avec l'agriculture bio (Jacques Caplat)
Une présentation claire et dynamique de l'intérêt des cultures associées et de l'agriculture biologique pour nourrir le monde. Par l'agronome Jacques Caplat, auteur du livre "L'agriculture biologique pour nourrir l'Humanité" (Actes Sud 2012) et administrateur de l'association Agir Pour l'Environnement. http://www.actes-sud.fr/catalogue/agriculture/lagriculture-biologique-pour-nourrir-lhumanite
Commentaires
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Merci Mr Caplat
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Idem pour la vigne. La reproduction asexuée, clonage, a mis en place des "cousins" de porte greffes et de greffons de, pour faire simple, Nîmes a Angers.
On voit Lesca et le Corp-noué apparaitre plus en plus tôt. L'INRA aurait il des choses a dire a ce sujet? -
Voil@. CQFD
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Bonjour,
Pouvez vous donner les sources que vous utilisez pour dire que l'agriculture conventionnelle présente un bilan énergétique négatif. En effet, mes calculs me conduisent à un résultat opposé. D'autres part Arvalis montrait récemment que l'agriculture conventionnelle émettait moins de GES/ calorie produite. J'ai bien lu votre livre, mais, sauf erreur de ma part, la réponse n'est pas écrite noir sur blanc. Ce point est pour moi capital, et même s'il ne me fera pas revenir à l'agriculture conventionnelle, j'aimerai vraiment avoir une publication scientifique. D'avance merci. -
Agronome de formation et producteur maraîcher depuis 20 ans, j'apprécie beaucoup la justesse de cette présentation.
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La permaculture est une solution voir même la solution aux problèmes de cultures contre le chimique destructeur du sol et des plantes ,et des animaux ,bien mieux que le bio car elle possède les même avantages sans les inconvénients car souvent le bio c'est de la monoculture et, est souvent sujet aux maladies contrairement a la permaculture qui est très diversifie (comme la milpa au Mexique = mais, haricots,courge qui pousse ensemble )pour une meilleur fertilisation du sol naturelle et un meilleur rendement car ce qu'une plante rejette fertilise l'autre(comme les légumes comme les tomates qui pousses sous les arbres pousse mieux contrairement aux idées reçu bêtement oui oui Madame ! ) de plus certaines recouvre le sol et le protège contre l'ensoleillement et préserve l'eau et l’humidité et du coup facilite le travail des insectes par la décomposition du sol par les vers de terre par exemple et rétabli l’équilibre de cette biodiversité en créant un climat idéale et sans maladie lie à tous ces déséquilibres causer par ces fertilisants chimique et pas naturelle qui tue les parasites utiles etc et abîmé le sol !
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Bravo Jacques Caplat. En plus, pour celles et ceux qui affirment que l'AB a moins de rendement, ce n'est pas un souci, car 40% de la nourriture va à la poubelle avant même de toucher l'assiette ! Donc, l'AB a de la marge ;).
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@ Marc-Edouard Michel : Comme vous l'avez souligné, vous êtes un étudiant avec bien peu d'expérience de la réalité agricole, et vous êtes un magnifique exemple du formatage par la pensée réductionniste (à votre corps défendant, je ne vous en tiens pas rigueur). Votre prétendue "objection" est d'autant plus hors-sujet que... la vidéo y répond déjà ! Votre prétendu protocole implique de considérer les cultures "autre que le blé" comme quantités négligeables. C'est la négation de l'agronomie, de la notion de production de biomasse (qui est le B-A-BA du rendement) et de la réalité alimentaire. Si vous mangez uniquement du pain matin, midi et soir et si vous êtes en bonne santé, dépêchez-vous d'offrir votre corps à la science ;-).
Je vous invite à faire preuve d'un peu d'humilité, à comprendre que l'agriculture ne s'apprend pas sur les bancs de l'école, et à aller visiter des fermes en cultures associées. Et puis tout simplement à lire les rapports (De Schutter, Essex, PNUE...) qui DÉMONTRENT que, dans les pays non-tempérés, les rendements biologiques sont supérieurs aux rendements conventionnels. Car les raisonnements réductionnistes théoriques et scolaires sont une chose, la réalité matérielle des rendements dans les vraies fermes du vrai monde en est une autre, et elle ne laisse aucun doute sur la supériorité des rendements biologiques.
Pour les références, cf. http://www.changeonsdagriculture.fr/la-bio-peut-elle-vraiment-nourrir-le-monde-a113788336 -
(suite du commentaire précédent) Comme quand nous sillonnions la cour du collège Albert Thomas et que nous étions insultés parce qu'à part. Merci. J'espère te revoir bientôt.
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Jacques, là où tu es génial, et tu le sais, c'est que tu ne détruis jamais ton adversaire, tu expliques ses choix dans un contexte historique, tu lui donnes les clés que tu as (il en a d'autres) pour avancer. Comme quand nous sillonnions la cour du col:
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Bravo Jacques! Un propos pédagogique qui s'inscrit dans une approche globale, celle qui permet de comprendre les impasses du modèle conventionnel, mais également de comprendre les formidables espoirs de souveraineté alimentaire et de préservation de l'avenir pour les générations futures, que l'on peut construire autour de la pratique de l'agronomie.
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