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Rappel : en 1988, le courageux journaliste belge, Josy Dubié, fait une reportage clandestin dans la Roumanie de Ceaucescu. A Cluj, bien que surveillée et persécutée, la célèbre dissidente Doïna Cornea a pu lui confier une poupée de chiffon. Dans la tête de la poupée, une longue lettre dénonce les horreurs du régime, dont la "systématisation" : destruction de 8000 villages pour y construire les habitations propres à modeler l'"homme nouveau"... Le film de Josy Dubié, "Le désastre rouge", est diffusé à l'Ouest. Des belges lancent 'l'Opération Villages Roumains" : faire parrainer (symboliquement...) les villages menacés par des communes occidentales. Parmi les 2700 communes françaises adhérant au projet, St-Léonard-de-Noblat reçoit le parrainage d'un village inconnu : Balesti. A l'occasion de mon voyage de 2 mois dans les pays de l'Est libérés, le Maire me demande de prendre contact avec Balesti. Découverte du village..., accueil à la Mairie, visite de l'église, du dispensaire, de l'école, et du domaine agricole encore collectivisé. Le Maire, Ion Tudorie, rassemble les femmes qui travaillent au champ. C'est le temps des moissons dans cette riche terre à blé, malgré un matériel agricole en mauvais état. Le pré où le troupeau de vaches pâture est entouré de tumulus des invasions avares. Au déjeuner chez Ion Tudorie, nous découvrons la mamaliga, l'excellent vin du Vrancea, ...la tsuica... Stana Chicos dit un poème épique d'Eminescu sur la conquête turque et lance des slogans contre les mineurs... Nous repartons les bras chargés de produits locaux... Balesti..., nous reviendrons !