1025Nombre de vues
2Évaluation

Il ne fait aucun doute que la pratique des prêts agricoles remonte à la plus haute antiquité. Le second livre de la Bible énonce des règles applicables aux prêts en nature: «Et quand un homme empruntera à son prochain un animal qui se blessera ou mourra en l'absence de son propriétaire, il devra en donner pleine compensation» (Exode, 22:13). Les textes en écriture cunéiforme des anciens Sumériens décrivent les pénalités associées au non-remboursement des prêts: «Les paysans sans terres … se vendent parfois comme esclaves simplement pour avoir de la nourriture et un endroit pour dormir… Il arrive qu'un homme en situation financière désespérée livre toute sa famille, y compris lui-même, à un créancier pendant une durée convenue afin de payer ses dettes»