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Mauvaise nouvelle pour le soja brésilien ? Nourrir les animaux des agriculteurs en produisant localement, c’est le pari que s’est lancé une petite entreprise bretonne « Valorex » ! Cette société souhaite remplacer le soja importé par de la féverole, du lupin et des pois, des graines cultivées en France et riches en protéines. Jusqu’à maintenant, l’hexagone importe environ 3,5 millions de tonnes de soja par an depuis des pays d’Amérique du Sud tels que le Brésil. Une pratique de plus en plus décriée puisque il est le plus souvent issu d’organismes génétiquement modifiés, les OGM. Pour fabriquer ses fameuses graines, Valorex a déjà investi 2,5 millions d’euros dans une nouvelle machine et a également embauché deux ingénieurs qui devront trouver la meilleure recette possible.